"dalaï-lama, pas si Zen" de Maxime Vivas


par "le Grand Soir" du 28 février 2012

« Le dalaï-lama rentrant à Lhassa, cela serait le vieux loup des contes anciens entrant dans la bergerie du XXIe siècle, la promesse implicite d’un retour à la case départ, celle des années précédant 1959… » L’image la plus répandue du Tibet est celle du haut pays des monastères où tout est sérénité, amour du prochain, spiritualité, celle d’un presque paradis guidé par le dalaï-lama, haut chef spirituel, prix Nobel de la paix, allégorie mondiale de la compassion.

Des réfugiés tibétains au Népal

par Jean-Paul Desimpelaere, le 11 janvier 2012

En 2010, l'UNHCR (l’agence des Nations Unies pour les réfugiés) a estimé à 20.000 le nombre de Tibétains vivant au Népal.

Succession du dalaï-lama

par Jean-Paul Desimpelaere, le 13 mai 2011

Les "paris" sont ouverts quant à la succession du 14ème dalaï-lama... mais à en croire les lamas de part et d’autre de la frontière, il y aura sans doute un "dalaï" au Tibet même et un "dalaï" hors frontières chinoises. Affaire à suivre donc...

Le double discours du dalaï-lama

par Jean-Paul Desimpelaere, le 13 mai 2011

En 2009, 120 dissidents Chinois se sont réunis autour du dalaï-lama dans un hôtel de luxe à New York. Il ne s'agissait pas d'une initiation au bouddhisme tibétain, mais pour le saint homme, c'était une occasion d'exprimer sa solidarité avec les dissidents chinois et de leur marquer son soutien quant à leurs aspirations de voir disparaître le Parti Communiste Chinois (PCC). « Le PCC a gouverné pendant suffisamment longtemps », a décrété le dalaï-lama, « le temps est venu pour lui de trouver la porte de sortie » (1). Il plaide donc en faveur d’un changement de régime radical en Chine, déclaration que peu de cléricaux se permettrait de faire.  

Deux cartes du « Grand Tibet » en circulation

par Jean-Paul Desimpelaere, le 12 mai 2011

Il existe une carte du « Grand Tibet » qui circule dans l’administration du dalaï-lama d’une superficie beaucoup plus grande que les régions en Chine où les Tibétains forment la majorité.

Le dalaï-lama annonce sa retraite

par Jean-Paul Desimpelaere, le 13 mai 2011

Dans son discours annuel, prononcé le 10 mars 2011 à Dharamsala (1), le dalaï-lama demande à son « parlement en exil » de bien vouloir transmettre sa fonction de « chef d’état » à son successeur... qui reste à élire ! Le dalaï-lama, à 76 ans, voudrait prendre sa retraite. Mais de quelles activités veut-il prendre ses distances ? Et pourquoi maintenant ?

Le drapeau tibétain, une création hors Tibet

par Jean-Paul Desimpelaere, le 30 avril 2011

Le  drapeau du Tibet, tel qu’il est présenté aujourd'hui par le mouvement pour l’indépendance du Tibet, n’existait pas avant 1959. Il n’existait pas non plus durant la lutte pour l’indépendance (qui commença en 1956 et se termina par un échec et l’exode de 1959). Le drapeau a été inventé après ces années sombres. Il exprime les revendications des Tibétains en exil, environ 120.000 personnes qui vivent essentiellement en Inde, en Europe et aux États-Unis. Beaucoup d’entre eux (environ 80.000) sont partis pendant les années 50.

Le 14ème dalaï-lama a des visées sur les bouddhistes de la Corée du Sud

par Jean-Paul Desimpelaere, le 29 janvier 2011

Les bouddhistes sont très nombreux en Corée du Sud. Ils sont connus pour leurs actions politiques virulentes. Par exemple, récemment ils ont réussi à rassembler 30.000 personnes lors d’un meeting pour protester contre de nouvelles législations en matière de religion. Cela éveille l'appétit du dalaï !

Les activistes tibétains ne sont pas les bienvenus au Népal

par Jean-Paul Desimpelaere, le 29 janvier 2011

Les autorités népalaises prennent des mesures plus sévères envers les activistes tibétains dans leur pays. Au cours du printemps 2008, 106 d’entre eux ont été arrêtés pour avoir attaqué violemment l’ambassade de Chine à Katmandou pendant des manifestations.

Paroles de dalaï-lama

par Maxime Vivas, le 7 août 2010

Ci-dessous, un extrait d’une série d’articles de Maxime Vivas à lire aussi en ligne : Le Grand Soir

Que veut le dalaï-lama ? Indépendance ? Autonomie ? Démocratie ? Théocratie ? Les réponses sont données ici par des extraits de discours et des écrits du dalaï-lama. Au-delà des astuces de langage, les mots révèlent sa pensée profonde. La différence entre un Corse attaché à un statut spécial de l’île et un Corse qui milite pour l’indépendance, est que le premier désignera l’Hexagone par « Le continent ».

Le Bhoutan comme exemple d'un « futur Tibet libre » ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 6 mai 2010

Le 14ème dalaï-lama écrivait dans sa « vision pour l’avenir » – une sorte de préparation de constitution pour un Tibet indépendant – que le Tibet, sous sa gouverne, n’introduirait ni le capitalisme, ni le socialisme, mais un autre système.

Une "ethnie pure" pour un "Tibet libre", dixit la "Charte des Tibétains en exil"

par Jean-Paul Desimpelaere, le 29 mars 2010

Dans la « Charter of Tibetans in Exile » (ou « Charte des Tibétains en exil ») que l’on trouve sur le site http://tibet.net/about-cta/constitution/ datant de 1991 et toujours en usage, l’article 8 définit les critères pour demander la nationalité tibétaine.

Deying Drolma, petite-cousine du Dalaï- lama, membre du PCC

par Jean-Paul Desimpelaere, le 8 mars 2010

À Lhassa, Deying Drolma, âgée de 35 ans, est devenue membre du Parti Communiste Chinois (PCC). Elle a introduit sa demande d’adhésion au parti en juin de cette année, et celle-ci a maintenant été acceptée. Qu’y a-t-il d’exceptionnel à cela puisque des dizaines de milliers de tibétains sont membres du PCC ?

Une réincarnation accélérée

par Jean-Paul Desimpelaere, le 7 septembre 2009

Dans une interview du « Nouvel Observateur », le 17 janvier 2008 (1), le 14ème dalaï-lama faisait remarquer qu’il était parfaitement possible qu’il désigne lui-même son successeur : une réincarnation adulte de préférence et vivant en pays « libre » (pas en Chine, autrement dit). Qu'il puisse désigner lui-même sa propre réincarnation n'étonnera que ceux qui perdent de vue le noble but du dalaï-lama : poursuivre sa croisade contre la Chine et en détacher son « Grand Tibet ».

Démocratique, le gouvernement tibétain en exil ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 10 avril 2009

Le 14ème dalaï-lama clame haut et fort que « son gouvernement en exil fut d'emblée un « régime démocratique »... Sous-entendu : il a une longueur d’avance sur la Chine. Un journaliste australien a examiné d’un peu plus près la composition de ce  « gouvernement en exil ». Aux postes les plus importants, il a trouvé plusieurs membres de la famille du 14ème dalaï-lama (Michael Backman, 23/5/2007. “Australian financial review”). J’y ajoute quelques infos venant de ma propre recherche.