“Freies Tibet ? Staat, Gesellschaft und Ideologie im real existierenden Lamaismus.”

de Albert Ettinger

272 pages, format 24 x 16,5 cm, 788 notes de bas de page, 75 photos en noir et blanc, abondante bibliographie (en allemand, en anglais et français), publié par les éditions Zambon de Francfort, 2014

prix : 19 €

 

à commander avec réf. ISBN : 978 3 88975 232 1

FREIES TIBET ? (traduction de la 4e de couverture)

Le TIBET… Quelles sont les images ou les idées qui vous passent par la tête quand vous lisez ou entendez ce mot ?

Une expression toute faite comme « le toit du monde » ? Ou bien des scènes de moines dévots et de rites exotiques ? Autre évocation peut-être : « Sa Sainteté », le dalaï-lama, le « dieu vivant » tibétain, affable et jovial, connu pour son charme, ses gloussements et son sourire tantôt complaisant, tantôt espiègle ?

En tout cas, vous y associez ‒ sûrement, n’est-ce pas ? ‒ des connotations positives : Bouddha, sagesse, spiritualité, méditation, ascèse, éveil, illumination, tolérance, pacifisme, non-violence… Cependant, il se pourrait aussi que le mot TIBET vous fasse penser à … « un enfer sur terre » !

Car cette expression, tant le dalaï-lama que le gouvernement chinois l’ont utilisée à maintes reprises pour décrire la situation du Tibet. C’était, bien sûr, pour désigner des réalités tout à fait différentes et même carrément opposées. Si l’on en croit le dalaï-lama, c’est le Tibet chinois, le nouveau Tibet qui mérite d’être traité d’ « enfer » et de « grande prison », surtout parce que la religion, qui à ses yeux est le cœur de l’identité et de la culture tibétaines, y serait opprimée.

Selon Pékin, en revanche, c’est justement le théocrate exilé et les anciennes élites tibétaines qui représentent un « enfer sur terre », à savoir le Tibet traditionnel qui aurait été un régime féodal éminemment cruel, inhumain, tyrannique et corrompu.