« Je suis résolument féministe », dit le dalaï-lama !

par Élisabeth Martens, auteure de « La méditation de pleine conscience, l'envers du décor » édité chez Investig'Action en 2019, le 24 septembre 2022

Le documentaire "Bouddhisme, la loi du silence" a scandalisé l'opinion publique, à juste titre. On s'est soudainement rendu à l'évidence que les abus sexuels n'étaient pas l'apanage de l'Église catholique, que les manipulations mentales, les détournements de fonds, les blanchiments d'argent, tous ces comportements déviants existent aussi dans l'institution bouddhiste. Et pourquoi en irait-il autrement?

Vraies ou fausses (ré)incarnations ? – À propos du choix éminemment politique des « dieux vivants » lamaïques

par Albert Ettinger, le 21 mai 2020

 

Dans un article publié par La Libre Belgique le 17 mai 2020, Sabine Verhest nous fait part de ses graves soucis. (1) En ce qui concerne la probable disparition du 14e dalaï-lama à plus ou moins court terme, elle partage la crainte de Washington et de Dharamsala de voir bientôt le « régime communiste » chinois « avoir la mainmise sur les deux lignées ancestrales » du bouddhisme tibétain, celles du panchen-lama et du dalaï-lama. Car après le trépas de l’actuel porteur du titre (le dieu-roi déchu va avoir 85 ans), la Chine pourrait imposer une « réincarnation » de son choix et la « faire reconnaître par ‘son’ panchen-lama ».

Tibet, Paradis perdu ou Enfer démasqué ?

par André Lacroix, le 15 mars 2019

Les mystères ou les hasards de l’édition ont voulu que le premier volume du magistral ouvrage d’Albert Ettinger paraisse en français sous le titre « Tibet, Paradis perdu ? » quelques mois … après le deuxième volume intitulé « Batailles tibétaines ». Dans ce deuxième volume, déjà recensé (1), Albert Ettinger dressait un tableau impressionnant des différentes facettes de la dimension géopolitique actuelle de la problématique tibétaine. Et voilà maintenant que sont révélées sans fard les caractéristiques de l’ancienne société tibétaine, renversée en 1959 (2). Ceux qui ont déjà lu « Batailles tibétaines » liront « Tibet, Paradis perdu ? » avec autant d’intérêt que s’il s’agissait d’un prequel (3) d’une œuvre romanesque ou cinématographique, même si, bien sûr, il ne s’agit pas ici de fiction mais de réalité historique, authentifiée par de multiples témoignages.

L'ancien Tibet selon Kawaguchi – (III) Sous-développement économique, culturel et humain

par Albert Ettinger, le 5 novembre 2017

Ce que l'on entend dire du Tibet ancien :

« Le Tibet était Shangri-La, le paradis sur terre. » [1]

« Les nombreux comptes rendus contemporains de voyageurs qui avaient une vaste expérience de première main du Tibet d’avant l’invasion chinoise, décrivent un pays qui était pauvre mais content. » [2]

En effet, le meilleur moyen de savoir ce que fut vraiment l’ancien Tibet, c’est de consulter les témoignages laissés par des contemporains, explorateurs et visiteurs étrangers. Voici ce que nous dit le moine japonais Kawaguchi [3] sur quelques autres sujets intéressants.

L'ancien Tibet selon Kawaguchi (II) - Croyances et clergé.

par Albert Ettinger, le 30 juillet 2017

Ce que l'on entend dire du Tibet ancien :

« Le Tibet était Shangri-La, le paradis sur terre. » [1]

 « Les nombreux comptes rendus contemporains de voyageurs qui avaient une vaste expérience de première main du Tibet d’avant l’invasion chinoise, décrivent un pays qui était pauvre mais content. » [2]

 En effet, le meilleur moyen de savoir ce que fut vraiment l’ancien Tibet, c’est de consulter les témoignages laissés par des contemporains, explorateurs et visiteurs étrangers. Voici ce que nous dit encore le prêtre zen Kawaguchi [3] sur quelques sujets intéressants.

L’ancien Tibet selon Kawaguchi – (I) Inégalités sociales et misère du peuple

par Albert Ettinger le 23/07/2017

Ce que l'on entend dire du Tibet ancien :

« Le Tibet était Shangri-La, le paradis sur terre. » [1] 

« Les nombreux comptes rendus contemporains de voyageurs qui avaient une vaste expérience de première main du Tibet d’avant l’invasion chinoise décrivent un pays qui était pauvre mais content. » [2] 

 Le meilleur moyen de savoir ce que fut vraiment l’ancien Tibet, c’est en effet de consulter les témoignages laissés par des contemporains, explorateurs et visiteurs étrangers.

 

« L'histoire secrète des dalaï-lamas » (Flammarion, 2009) de Gilles van Grasdorff : un livre qui souffle le chaud et le froid

par Albert Ettinger, le 19 mai 2016

Voici un livre, pourtant sorti de la plume d’un auteur proche du dalaï-lama et des exilés tibétains, qui « risque de mettre un coup à ceux qui ont une image idyllique » de l’ancien Tibet, comme le remarque fort à propos un lecteur sur le site d’une grande librairie en ligne.

Le père Evariste Huc au Tibet


par André Lacroix, le 1er mars 2012


Analyses et réflexions à propos des Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine pendant les années 1844, 1845 et 1846 d’Évariste Huc

Premiers Jésuites au Tibet

par Jean-Paul Desimpelaere, le 28 septembre 2010

Au 17ème siècle, à peu près lors de la passation de pouvoir entre les dynasties Ming et Qing, le Tibet eut à faire aux premiers missionnaires chrétiens. Jusqu’à cette époque, l’Europe avait à peine connaissance du Haut plateau. En 880, le commerçant et voyageur arabe, Suleiman, pouvait situer le Tibet, et Marco Polo l'a mentionné dans ses écrits à la fin du 13ème siècle. Mais ce n’est que quelques siècles plus tard que les premiers explorateurs occidentaux purent jouir des beautés du Haut plateau. A l’avant-garde européenne, il y avait des missionnaires.

Anciens dalaï-lamas peu appréciés

par Jean-Paul Desimpelaere, le 30 mars 2010

Le 14ème dalaï-lama ne porte pas tous ses prédécesseurs dans son cœur. Il a deux favoris, le 5ème et le 13ème qu'il qualifie de « grands dalaï-lamas » qui sont en accord avec le « Plan de Chenrezig  pour  établir un grand Tibet indépendant » (selon les interview de Laird). La plupart des autres sont décédés jeunes, voire très jeunes. Il y en a pourtant deux autres qui ont ont vécu un peu plus longtemps, mais qu’il ne porte pas dans son cœur.

La relation « chö-yön », de « chapelain à protecteur », liant le Tibet et les Mongols

par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 juillet 2009

D'après les défenseurs de l’indépendance du Tibet, celui-ci n'aurait pas été intégré à la Chine au 13ème siècle. Cependant, à cette époque, une relation particulière se serait tissée entre les Mongols, maîtres de l’Empire chinois des Yuan, et les dirigeants tibétains. Ces derniers devinrent les « chö » ou « maîtres spirituels » des Empereurs mongols qui, eu, étaient les « yön » ou «maîtres protecteurs ». « L’intégrité territoriale du Tibet était ainsi maintenue, et le pays n’a jamais été soumis politiquement », répète l'actuel dalaï-lama et les défenseurs de l’indépendance.

Qu'est-ce que le « Grand Tibet historique » ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 20 février 2008

Ouvrez un livre sur le Tibet, lisez un article dans un journal, ou surfez sur les sites web des nombreux défenseurs du « Tibet libre », vous tomberez toujours sur la carte du « Grand Tibet ». Celui-ci équivaut à une surface de plus du double de l’actuel Tibet (R.A.T., Région Autonome du Tibet) et à cinq fois celle de la France. D’où vient cette distorsion ? Selon l’actuel dalaï-lama, son gouvernement en exil et son réseau international de défenseurs d'un « Tibet libre », le Tibet s'est rétréci en 1951, lorsque l’Armée Rouge a « envahi », ou « libéré » le Tibet, cela dépend des versions. Pourtant les dalaï-lamas, du 5ème au 14ème, n’ont jamais régné sur ce soi-disant « Grand Tibet historique ».

Le royaume des Tubos et Charlemagne

par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 février 2008

Faisons un grand saut en arrière dans l’Histoire et retournons un instant vers l'ancien territoire des Tibétains. Avant le 7ème siècle, le Tibet était divisé en petits clans vivant en autarcie, avec un chaman par clan servant de lien cultuel. Au 7ème siècle, apparut une sorte de « Charlemagne tibétain » dans la région de Lhassa : Songtsen Gampo.

Histoires de Dalaï-lamas et de Panchen-lamas

par Jean-Paul Desimpelaere, le 16 février 2008

Depuis ses débuts et encore maintenant, le guide spirituel suprême de l’école des Gelugpa (Bonnets Jaunes) est le supérieur du monastère de Ganden. Ce monastère a été construit au 15ème siècle par Tsongkapa, le fondateur de l'école des Gelugpa, devenue l'école dominante du bouddhisme tibétain. Le titre suprême de l'autorité religieuse des Gelugpa ne revient donc ni à la lignée des dalaï-lamas, ni à celle des panchen-lamas. Mais alors d'où viennent les dalaï et les panchen et qu'ont-ils respectivement comme influence ?

Le « Grand Cinquième », placé au pouvoir par les Mongols

par Jean-Paul Desimpelaere, le 15 février 2008

Le premier dalaï-lama a avoir acquis un pouvoir politique au Tibet fut le 5ème. Il a été placé sur le trône par un seigneur de guerre mongol, Gushri Khan, pour régner sur la vallée du Yarlung, de 1642 à 1682.