« En 2000, l'économie chinoise était encore plus petite que celle de l'Italie... »

Entretien avec Weihua Chen (4ème partie), par Jan Reyniers pour Chinasquare, le 13 août 2025

Dans cette quatrième et dernière partie de l'entretien, nous abordons le thème du « développement économique » et la manière dont les grandes puissances y font face, plus particulièrement en Afrique.

« La Chine fonctionne, c'est vrai, mais il faut aussi travailler ! »

Entretien avec Weihua Chen (3ème partie), par Jan Reyniers pour Chinasquare, le 13 août 2025

Dans la troisième partie de cet entretien, nous approfondissons la politique intérieure chinoise et les développements socio-économiques.

« J'ai des doutes quant aux capacités intellectuelles de la génération actuelle de dirigeants occidentaux »

Entretien avec Weihua Chen (2ème partie), par Jan Reyniers pour Chinasquare, le 13 août 2025

Nous avons terminé la première partie de l'entretien sur une note sombre, estimant qu'une troisième guerre mondiale serait catastrophique pour l'humanité. Dans cette deuxième partie, nous approfondissons la question des risques de guerre et des chances de paix. Dans la troisième partie de cette interview (à venir), nous nous pencherons plus en détail sur la politique intérieure chinoise et sur l'importance géostratégique des matières premières et la manière dont les grandes puissances les gèrent, plus particulièrement en Afrique.

« Une troisième guerre mondiale serait catastrophique pour la planète entière »

Entretien avec Weihua Chen (1ère partie), par Jan Reyniers pour Chinasquare, le 13 août 2025

Weihua Chen est journaliste. Il a travaillé toute sa carrière pour le quotidien chinois China Daily. Ces sept dernières années, il a vécu et travaillé à Bruxelles en tant que correspondant européen pour son journal. Auparavant, il a occupé le même poste aux États-Unis pendant 11 ans. Un fin connaisseur des États-Unis, de l'Europe et de la Chine... Une interview d'adieu (en 4 parties), car il a pris sa retraite le 1er août, à l'âge de 62 ans.[1]

La Chine, un rempart contre la montée des extrêmes-droites

par Elisabeth Martens, le 19 juillet 2025

Paradoxe? Retournement de situation? Basculement du monde? La Chine, que l'on pense être une dictature, devient un rempart contre la montée des extrêmes-droites et contre le fascisme latent de nos démocraties, un garde-fou contre la menace d'une troisième guerre mondiale.

Déclaration sino-africaine de Changsha sur la préservation de la solidarité et de la coopération du Sud global

par le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, le 11 juin 2025

Nous, représentants de la République populaire de Chine, de 53 États africains et de la Commission de l’Union Africaine, nous réunissons à Changsha et, conformément au consensus dégagé entre nos dirigeants lors du Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), décidons de travailler sur tous les plans à la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Gaza, une répétition générale d'une guerre contre la Chine ?

par Elisabeth Martens, le 22 mai 2025

Aujourd’hui, j'ai lu un article terrifiant posté sur « Defend Democracy Press, The Newsletter of The Delphi Initiative Website » (1). L'auteur en est un journaliste italien, Roberto Iannuzzi. Sans doute suis-je encore trop naïve ou pas assez préparée pour réfléchir à Gaza en des termes aussi machiavéliques. Iannuzzi soutient que ce massacre monstrueux est une sorte de « répétition générale » d'une future guerre totale que les États-Unis comptent mener contre la Chine, une répétition qui permet aux experts étasuniens de tester le taux d'horreur que nous sommes capables de supporter, ingérer, digérer sans bouger.

Qu'est-ce qu'un monde « multipolaire » ? La Chine répond: "l'égalité" ; Trump et Marco Rubio disent: "la rivalité impériale"

par Ben Norton pour Defend Democracy Press, The Newsletter of The Delphi Initiative Website, le 14 mars 2025

Que signifie le terme « multipolarité » ? Donald Trump et Marco Rubio parlent de « concurrence entre grandes puissances » avec des sphères d'influence impériales. La Chine et une grande partie des pays du Sud ont une vision anti-impérialiste : « L'égalité entre tous les pays, quelle que soit leur taille.

Les Etats-Unis veulent-ils ou peuvent-ils rediviser la Russie et la Chine? 

par Roland Marounek de Alerte Otan sur X, le 19 février 2025

Je vois beaucoup de gens commenter que les États-Unis essaient de faire un Kissinger à l'envers, en courtisant la Russie au détriment de la Chine, en passant complètement à côté de la vérité évidente qu'ils ont sous les yeux : s'il y a une scission en cours, c'est une scission euro-américaine.

La Chine, un facteur de paix et de développement 

par Albert Ettinger, le 15 février 2025

Interrogé sur le site de Pascale Boniface à propos de son dernier livre sur la Chine, le journaliste Ali Laïdi a récemment averti son public : « C’est la coopération et le partage ou la guerre et l’anéantissement global et définitif. »

Les routes de la soie et la communauté de destin

par Jean-Pierre Page pour Le Grand Soir, le 6 novembre 2024

Du 15 au 18 octobre l'Agence de presse chinoise Xinhua a organisé à Xi'an dans la province du Shaanxi le second Forum International sur Les Routes de la Soie. Jean-Pierre Page y a participé et a fait l'intervention suivante.

Recueil de propos de Xi Jinping au 16e sommet des BRICS

par la rédaction de Xinhua, le 25 octobre 2024

Le président chinois Xi Jinping a participé au 16e sommet des BRICS de mardi à jeudi à Kazan, où il a eu des échanges approfondis avec les dirigeants mondiaux sur la coopération des BRICS, les relations bilatérales et la situation internationale actuelle. Voici quelques-unes de ses remarques et déclarations à cette occasion.

Conférence de presse suite au 16ème congrès des BRICS

par le Ministère des Affaires étrangères de Chine, le 24 octobre 2024

Le 16ème congrès des BRICS s'est tenu le 23 octobre 2024 à Kazan en Russie. Au Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, se sont ajoutés l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis. Ce groupe est souvent considéré comme un contrepoids au monde occidental. Les pays des Brics représentent 45% de la population mondiale. Ensemble, les économies des membres valent plus de 28,5 milliards de dollars. Cela représente environ 28 % de l'économie mondiale. Suite au congrès, Lin Jian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois a tenu une conférence de presse dont voici une extrait.

Sommet des Brics : promouvoir un monde multipolaire

par Cléa Broadhurst pour RFI, le 23 octobre 2024

Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi lors du sommet des Brics que le monde faisait encore face à «de profonds défis» et appelé les économies émergentes à être une «force stabilisatrice pour la paix». Il s'exprimait au dernier jour du sommet organisé à Kazan, en Russie, un grand rendez-vous diplomatique que Moscou souhaite présenter comme un front uni contre la domination occidentale dans la gestion des affaires mondiales.

Ainsi va la Chine en 2024

par Bruno Guigue pour Réseau International, le 15 août 2024

On aura beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd’hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau son lot d’incertitudes. Un regard rétrospectif, toutefois, laisse voir l’immensité du chemin parcouru, la profondeur des transformations accumulées, l’importance des progrès réalisés.

Les tensions montent avec le déploiement par l’Inde de 10.000 soldats de plus à la frontière contestée avec la Chine

par Rohanta De Silva, le 1 avril 2024

Alors que le conflit frontalier entre l'Inde et la Chine entre dans sa cinquième année, New Delhi a effectué un déploiement «avancé» de 10.000 soldats supplémentaires le long de sa frontière contestée avec la Chine dans l'Uttarakhand et l'Himachal Pradesh, des États indiens qui jouxtent le Tibet occidental.

Pour en finir avec les calomnies contre la Chine

par André Lacroix, le 12 mars 2024

La Chine, un ennemi fabriqué par la propagande ? tel est le titre du nouvel ouvrage d’Albert Ettinger (éd. La Route de la Soie), aux dimensions assez impressionnantes : 394 pages, 830 notes de bas de page, 26 illustrations, 700 grammes. Avec toute la rigueur scientifique qu’on lui connaît, l’érudit luxembourgeois, après une patiente recherche de pièces, reconstitue un vaste puzzle en quatre tableaux (Xinjiang, Tibet, Hong Kong, Taïwan). En alternant les pièces « Vrai » et « Faux », cet impressionnant quadriptyque jette une lumière crue sur toute une série de réalités que l’idéologie dominante préférerait cacher aux yeux du grand public.

Voyage au pays des Zhuang, la plus grande minorité ethnique de Chine

par Albert Ettinger, le 27 décembre 2023

En Occident, tout le monde a entendu parler des Tibétains et des Ouïghours. Pour des raisons de géopolitique, la propagande antichinoise s’est focalisée sur ces deux minorités ethniques chinoises. Pourtant, avec leurs plus ou moins respectivement sept et douze millions, elles ne constituent nullement les « minorités nationales » les plus nombreuses de ce pays multiethnique qui en reconnaît officiellement 55.

Les études chinoises en Occident sont en train de mourir

par ZHENG Yongnian, le 23 décembre 2021

Nous reproduisons ici la traduction française par SHAO Liang d’un article écrit par le Professeur ZHENG Yongnian1 (original en chinois).

SHAO Liang est d’origine chinoise et travaille comme chercheur au CNRS. Depuis environ trente ans, il voyage régulièrement entre la France et la Chine, participe à − et organise − des collaborations universitaires avec la Chine, en science physique et en sciences humaines.

Ciao, Chao ! La Chine en 100 notions…

par André Lacroix, le 15 novembre 2021

Comme le remarque ironiquement le Chinois Ruolin Zheng qui a vécu une vingtaine d’années en France, les Occidentaux, dont la plupart n’ont jamais mis les pieds en Chine, s’imaginent mieux connaître la Chine que lui et les autres Chinois. Aussi me suis-je plongé résolument dans le petit livre de la Chinoise Chao Ye, intitulé sobrement La Chine en 100 notions, éd. La Route de la Soie, septembre 2021. Chao Ye a commencé ses études de français à l’Université de Shanghai.

Le match du siècle ? Réflexions sur le livre de Kishore Mahbubani, « Le jour où la Chine va gagner »

par André Lacroix, le 30 octobre 2021

S’il est une personnalité pouvant donner de la Chine une image au-dessus de la mêlée USA-RPC, c’est bien Kishore Mahbubani, un Singapourien d’origine indienne ayant vécu dix ans à New York en tant qu’ambassadeur aux Nations unies. Ce livre (1) n’est destiné à plaire ni à Xi Jinping ni à Joe Biden. C’est un constat richement documenté (avec une bibliographie de 17 pages en petits caractères), agrémenté d’anecdotes personnelles glanées au gré de rencontres avec les « grands de ce monde » de tous les continents.

« La Chine sans œillères » : recension

par André Lacroix, le 12 août 2021

Maxime Vivas et Jean-Pierre Page ont réussi ce tour de force de réunir dix-sept intellectuel(le)s majoritairement chinois et français, mais aussi du Luxembourg, d’Australie, du Sri-Lanka, du Canada et de Cuba, pour nous offrir, à l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois, une vision de la Chine réelle, loin des préjugés antichinois (1) sans pour autant verser dans une admiration béate (2). Le titre est clair : La Chine sans œillères. Le sous-titre également : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… Il suffit de lire le sommaire pour comprendre que nous sommes en présence d’une petite encyclopédie à entrées multiples. Les articles sont de longueur variable : de 4 à 20 pages. Mais ce qui ne varie pas, c’est leur valeur et leur intérêt.

« Droits de l’homme » : un avis chinois

par Liu Xin et Dai Haolong, le 24 juillet 2021

Intro de la rédaction de tibetdoc.org :

Les pays anglo-saxons qui prétendent s’opposer au PCC pour défendre les libertés du peuple chinois font preuve d’une hypocrisie sans fond… Ont-ils demandé aux Chinois leur avis sur le Tibet, le Xinjiang, Hong-Kong ou Taïwan ? Ils s’en gardent bien ! Questionnés sur leur propre gouvernement, les Chinois l’approuvent à 95%, selon les derniers sondages réalisés par IPSOS. L’IPSOS n'est pourtant pas un institut chinois.

Ci-dessous un article co-rédigé par deux Chinois qui démontre de manière irréfutable le double langage, l'hypocrisie, les mensonges et l'arrogance toute colonialiste de ceux qui ont la prétention de parler des "droits de l'homme", de "tolérance" et de "liberté" dans le déni permanent de leur propre histoire... telle est la complaisance des nouveaux "chiens de garde" dont parlait déjà Paul Nizan !

China bashing universitaire

par André Lacroix, le 22 janvier 2021

Invitée du samedi 16 janvier par Jonas Legge, Rédacteur en chef de LaLibre.be, Vanessa Frangville se livre à un réquisitoire fleuri contre la Chine sous le titre « La Chine cherche à s'implanter en Europe pour y imposer ses normes ». Ce n’est pas la première fois (1) que cette jeune universitaire, spécialiste du … cinéma tibétain, se laisse aller, sous les feux de la rampe, à des propos dont le sérieux n’est pas la caractéristique principale. Nous nous contenterons de reproduire son interview en caractères droits en y ajoutant nos commentaires en italiques.

« Les Chinois sont notre malheur ! » (1)

par Albert Ettinger, le 24 avril 2020

Face aux critiques concernant leur gestion de la crise du Covid-19, les dirigeants occidentaux, Trump en tête, ont trouvé le bouc émissaire idéal. Ils n’ont pas tardé à lâcher leurs chiens de garde idéologiques, médiatiques et « scientifiques » pour conspuer la Chine, l’accusant d’être responsable du malheur qui frappe leurs sociétés gangrenées par des décennies de réformes néolibérales et mises en danger par leurs dirigeants incompétents et irresponsables. C’est dans ce contexte que des « parlementaires, universitaires, avocats et responsables politiques » (2) viennent d’affirmer dans une lettre ouverte que le Parti communiste Chinois « met en danger les citoyens chinois et le monde ».(3) Qui sont ces gens ? Peut-on se fier à leur jugement et à leurs paroles ?

La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 4e partie : mensonges et faux témoignages

par Albert Ettinger, le 3 avril 2020

Faut-il croire sur parole les allégations des ONG « humanitaires » basées à Washington et les histoires que les services de renseignements US, certains « chercheurs indépendants » et les médias occidentaux nous racontent au sujet de « crimes contre l’humanité » au Xinjiang chinois ? Rien n’est moins sûr. À regarder la récente campagne de près, on reconnait le même schéma et les mêmes procédés qui ont été maintes fois utilisés contre les pays pris dans le collimateur de l’empire US. Ces procédés incluent les faux témoignages, les mensonges, les distorsions, les affabulations, la désinformation, ainsi que la victimisation et le déguisement des pires malfaiteurs en « combattants pour la liberté ». C’est pourquoi ceux qui connaissent un peu l’histoire et les méthodes de la propagande américaine se méfient de tout ce qui provient de ces sources, et ils ont bien raison de le faire.

La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 3e partie : les ONG sous influence

par Albert Ettinger, le 27 mars 2020

Elles constituent un important outil du soft power américain : la myriade d’organisations « humanitaires » ou « droits-de-l’hommistes » (1) téléguidées et manœuvrées par Washington. Des organisations paraétatiques dirigées et financées directement par le gouvernement US font fonction de « navires-mères » autour desquels opère une armada internationale d’ « ONG » plus spécialisées.

La Chine dans le collimateur du « soft power » américain - 2e partie : Ces réseaux atlantistes qui ont infiltré l’Europe

 par Albert Ettinger, le 27 février 2020

Comment expliquer que, en dépit du caractère scélérat de la politique de l’Empire (guerres d’agression, crimes de guerre, exécutions et emprisonnements extra-judiciaires, sanctions, chantage), la plupart des politiciens de « l’ancienne Europe » restent les vassaux fidèles de l’hégémon US ? Pourquoi les grands médias européens reprennent-ils la propagande souvent mensongère du gouvernement et des médias américains ? Pourquoi mettent-ils l’Europe en garde contre un prétendu danger de dépendance vis-à-vis de la Chine (ou de la Russie) et contre un « lobby chinois », alors que l’Europe est en réalité et depuis longtemps dépendante des États-Unis et qu’un lobby extrêmement influent y défend les intérêts de la superpuissance américaine.

Washington, atteint de la folie des grandeurs, menace la Chine au sujet du Tibet

par Albert Ettinger, le 31 janvier 2020

Décidément, on aura tout vu (ou presque) ! Voilà qu’à Washington la Chambre des représentants vote en faveur de sanctions contre des responsables chinois s'ils venaient à se mêler de la désignation du prochain dalaï-lama. Les élus délaissent pour un temps leur interminable tragicomédie ubuesque autour du fantasme des complicités russes ou ukrainiennes de l’actuel « Mr President » pour, ensemble, menacer la Chine au cas où celle-ci oserait influencer (et reconnaître !) le choix d’un dignitaire religieux … chinois.

La Chine est-elle capitaliste?

par Marc Vindepitte, le 30 janvier 2020

Si l’on veut en croire ce qui s’écrit à droite comme à gauche, pour la Chine, la messe est dite ! Le pays aurait capitulé et serait devenu capitaliste, quoi que le régime chinois lui-même puisse prétendre. C’est précisément cette opinion quasi unanime, que les économistes Rémy Herrera et Zhiming Long combattent avec verve dans leur livre ‘La Chine est-elle capitaliste?’.

"La Chine est-elle capitaliste?", Rémy Herrera & Zhiming Long, Éditions Critiques, 2019, 199 p.