Un nouveau record de l'arbre le plus haut d'Asie établi au Tibet

par Ying Xie, Yishuang Liu pour Xinhua, le 29 mai 2023

Le record de l'arbre le plus haut d'Asie a été battu cette semaine après la découverte par une équipe de chercheurs chinois d'un cyprès géant mesurant 102,3 mètres, dans la région autonome du Tibet.

Un projet de barrage hydroélectrique au Tibet menacé par la fonte des glaciers

par Stephen Chen pour South China Morning Post, le 28 avril 2021

Le changement climatique rend peut-être le toit du monde plus vivable, mais cette chaleur s'accompagne d'un risque accru de catastrophes naturelles. En 2018, un glissement de terrain a causé un efffondrement de glace dans le Yarlung Tsangpo sur le site proposé pour une nouvelle centrale hydroélectrique. Le barrage géant devrait produire trois fois plus d'électricité que celui des Trois Gorges, ce qui suscite des craintes chez les écologistes chinois et dans l'Inde voisine.

Exploitations minières au Tibet, les « trésors de l'Ouest »

par Elisabeth Martens, le 20 mai 2020

"XiZang", le nom chinois du Tibet, signifie le "Trésor de l'Ouest". Les Chinois ont-ils été impressionnés par la quantité d'or et de pierres précieuses qui garnissent les statues, les stupas funéraires, les monuments sacrés du Tibet ? De longue date, les Tibétains exploitent les gisements d'or, d'argent, de turquoise, de corail, de diamant, etc., ceci de manière artisanale. Outre un usage cultuel, ils en fabriquent de magnifiques et lourds bijoux qu'ils enfilent pour les cérémonies religieuses et les fêtes locales.

De l'espoir pour les antilopes tibétaines

par Elisabeth Martens, le 20 décembre 2013

Les quatre réserves naturelles de l'ouest tibétain, celle de Hoh Xil (massif du Kunlun et nord du ChangTang) et celle de Qiangtang (en R.A.Tibet), celle de Sanjiangyuan (au Qinghai) et celle des montagnes Bazhou (au Xinjiang) couvrent quelques 800.000km². Elles sont l’habitat de prédilection des antilopes tibétaines.

Animaux sauvages et domestiqués : un équilibre fragile sur le Haut-Plateau

par Jean-Paul Desimpelaere, le 13 juillet 2011

Sur une vaste étendue au nord du Tibet et au sud de Qinghai, située à une altitude variant de 4000 à 5000m, des ours bruns, des yaks, des ânes sauvages et des loups cohabitent avec quelques rares populations humaines accompagnées de leurs troupeaux. L’herbe y est rare, mais tous veulent en profiter.

Le Tibet, le « pays sans arbres » ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 12 juillet 2011

Les arbres sont rares au Tibet étant donné l’altitude du plateau. Les premiers voyageurs occidentaux parcourant le Tibet le décrivaient comme "le pays sans arbres".  

Le Tibet : un trésor de minérais

par Jean-Paul Desimpelaere, le 25 avril 2011

Les comités de soutien au Tibet accusent la Chine de dérober au Tibet ses précieux minerais. Le terme « dérober » est discutable, puisqu'il implique que le Tibet ne fait pas partie de la Chine. Comment, en effet, pourrait-on « dérober » quelque chose dans son propre pays ? Le charbon du Limbourg a-t-il été dérobé en faveur de l’acier wallon ? De plus, les comités de soutien au Tibet se réfèrent toujours au « Grand Tibet », l’étendue maximale d’un royaume qui a disparu depuis plus d'un millénaire. Ce « Grand Tibet » englobe tout le Haut plateau asiatique, soit cinq fois la France, le double de l’actuel Tibet. Je parlerai ici des mines de la R.A.T. (province tibétaine).

Gestion des réserves naturelles

par Jean-Paul Desimpelaere, le 17 décembre 2010

Un objectif du 11ème Plan Quinquennal (2006-2010) est qu'un tiers du Tibet devienne zone interdite... à l’activité industrielle ! Cette mesure concerne 34% de la R.A.T., soit 408.300 km² , ce qui équivaut à la superficie de quasi toute la France, devenue zone naturelle protégée. La faune et la flore respirent à nouveau !

Eau minérale tibétaine... la plus pure du monde !

par Jean-Paul Desimpelaere, le 15 juin 2009

La Chine commercialise actuellement de l’eau minérale en provenance des glaciers tibétains, si, si, c’est vrai : la marque « 5100 », en bouteilles, un article de luxe... qui fait saliver Evian !

Tibet : le « robinet de l’Asie » ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 15 juin 2009

Au Tibet , les précipitations annuelles moyennes sont de 380 mm/an (moins de la moitié de ce qui tombe chez nous), et elles sont de 100 mm dans la province de Qinghai. Autant dire que le Haut-Plateau « Qinghai-Tibet », surface équivalente à cinq fois la France, est particulièrement aride et sec. De plus, la moitié de cet énorme territoire est menacé de désertification. Alors d'où vient l'assertion que la Tibet est le « robinet de l'Asie » ?

Les Chinois vont-ils dévier l’eau du Tibet ?

par Jean-Paul Desimpelaere, le 12 mars 2009

En 2006, Guo Kai, ingénieur chinois expert en hydraulique, a imaginé un plan colossal : dévier 200 milliards de mètres cubes d’eau en provenance du Yarlung Tsangpo (le Brahmapoutre), du Lancang (le Salween) et du Nujiang (le Mékong) vers le Fleuve Jaune pour desservir les régions sèches du Nord de la Chine. Faire couler l’eau du Tibet vers le Nord de la Chine, est-ce réalisable?

Le déboisement sur les contreforts humides du Haut-Plateau

par Jean-Paul Desimpelaere, le 9 février 2009

« A une époque encore peu éloignée, tout le pays a dû être couvert de forêts, mais les indigènes déboisent avec acharnement. Beaucoup de montagnes sont entièrement dénudées et croulent, menaçant d’obstruer dangereusement les vallées, tandis que des torrents, bondissant à travers les énormes éboulis, ravinent profondément les versants arides et activent la dévastation. » (1)

ChangTang, un parc animalier au Tibet, situé à 5000 m d’altitude

par Jean-Paul Desimpelaere, le 19 janvier 2009

Ci-dessous, quelques extraits d’un article de George B. Schaller (USA) de la Wildlife Conservation Society, paru dans le « China’s Tibet » de février 2008. Depuis 1985, Schaller sillonne « Changtang » pratiquement chaque année. Il dénonce des problèmes de « bon voisinage » entre l’homme et la faune sauvage.

Les glaciers du Ladakh

par Jean-Paul Desimpelaere, le 15 février 2008


En janvier 2007, une revue scientifique indienne annonce que la superficie totale des 466 glaciers du Ladakh ont diminué de 21 %. Depuis 1962, elle est passée de 2077 km² à 1682 km² (1). Or ce territoire joue un rôle prépondérant dans l’alimentation du fleuve Indus.