Vers une agriculture innovante, verte, proche du consommateur, et qui améliore le niveau de vie des paysans tibétains :

L’exemple du Parc Industriel Zhizhao à Zhihou, district de Chengguan

par Albert Ettinger le 27 septembre 2016

Situé dans la ville-préfecture de Lhassa, plus précisément dans le district de Chengguan, ce « parc agro-industriel» que j’ai pu visiter en juillet, dans le cadre du 5e Forum sur le développement du Tibet, comprend quatre entités.

Sauvegarde des prairies en régions sèches

par Jean-Paul Desimpelaere, le 30 janvier 2011

Si la Chine ne veut pas devenir dépendante d'une importation de viande, elle doit faire pousser de l’herbe. Ceci doit se faire sur les terres non arables  car, pour éviter de créer des déficits supplémentaires, chaque parcelle disponible doit être utilisée pour le riz, le blé, les fruits et le thé. Les prairies se situent donc principalement aux abords des déserts, au Xinjiang, au Gansu, au Qinghai, au Tibet et en Mongolie intérieure.

A la recherche des nomades tibétains

par Jean-Paul Desimpelaere, le 22 janvier 2011


Grâce au moteur de recherche de mon site Tibetdoc.eu, je peux me rendre compte des questions que se posent les gens à propos du Tibet. Il y en a une qui m'a particulièrement interloqué : « Quelle est la meilleure saison pour voir les nomades tibétains ? ». Mais quelle est donc cette philosophie de voyage ? « N’oubliez pas le pop-corn ! », ai-je eu envie de répondre.

Histoires de villages

par Jean-Paul Desimpelaere, le 29 novembre 2009

Le développement des villages est spectaculaire cette dernière décennie : nouvelles maisons, eau courante, électricité, meilleures conditions d’hygiène, petites routes, quelques stupas en plus, etc. Voici quelques exemples éloquents de ce développement rural.

"Touche pas à mon herbe !"

par Jean-Paul Desimpelaere, le  10 juillet 2009

Rencontre avec un chef de village dans les environs de Wamda (Dzogang), sur la route du sud, reliant Lhassa et Chengdu.

Conversion, de berger à fermier

par Jean-Paul Desimpelaere, le 10 mars 2009

Dans un petit village situé à 200 km de la petite ville de Bamda, là où se trouve le terrain d’aviation civil le plus haut du monde (4300 m), vivent 38 familles.

En visite chez l’agriculteur Dorje

par Jean-Paul Desimpelaere, le 22 février 2009

Chaque fois que je la regarde, la femme de Dorje tire sa langue aussi loin qu’elle peut, en signe de bienvenue. La famille de Dorje vit de manière modeste, à la limite de la précarité, mais peu à peu leur situation s’améliore. Une des filles réside officiellement chez eux, mais comme elle travaille dans un hôpital à Lhassa, elle loge le plus souvent chez un oncle qui travaille aussi à la capitale dans une agence de banque. Un autre de ses oncles est militaire à Lhassa. Les deux oncles versent annuellement un soutien financier à leur frère, Dorje. Avec le revenu de la fille, la famille arrive à se hisser tout juste au-dessus du seuil de pauvreté.

La bourgade de Nyima, un « no man’s land » sans destination connue

par Jean-Paul Desimpelaere, le 20 février 2009

Une grande partie du Haut-plateau de Changtang est désertique. Il s’étend à plus de 5000 mètres d’altitude et se situe à la croisée de la R .A.T., du Xinjiang et du Qinghai. Le canton de Nyima couvre en partie le Haut-plateau de Changtang. Il administre une région qui vaut cinq fois la surface de la Belgique pour une population d’à peine 30.000 habitants. La région est très étendue, peu peuplée, ou totalement inhabitée... et pourtant, on y rencontre des troupeaux de yacks ! Le chef lieu du canton, également nommé Nyima, est la dernière bourgade accessible sur la route venant de Lhassa. Après Nyima, on se trouve perdu et gelé dans un « no man’s land » sans destination connue.

Rencontre au village de Narthang

par Jean-Paul Desimpelaere, le 16 février 2009

Le village de Narthang, situé à l’ouest de Xigaze, compte une centaine de familles. La rivière coule assez loin du village en descendant des pentes friables et sablonneuses. Le flanc de la montagne que l’on voit au loin est désertique. En novembre 2008, j'y rencontre une famille de fermiers.

Des vaches laitières pour remplacer les yacks

par Jean-Paul Desimpelaere, le 9 février 2009

En ce mois d’octobre 2008, Pema, 55 ans et « patronne de la maison », a déjà rentré la moisson. Avec son mari, elle a cinq grands enfants, une fille et quatre garçons. La fille est mariée et n’habite plus chez ses parents. Un des fils est moine à Gyangze. Trois fils vivent toujours à la maison et ils se partagent une même femme, selon la coutume tibétaine. A eux quatre, ils ont trois jeunes enfants, tous des garçons. Le « masculin » est fort présent dans la maison – sept hommes pour deux femmes - ,  leur exploitation agricole se porte bien.

Le Tibet se "végétarise" : des yacks aux serres à légumes

Jean-Paul Desimpelaere, le 9 février 2009

Sur la route entre Gyangze et Xigaze, on voit beaucoup de serres. Parfois elles sont si nombreuses qu'elle forment un véritable complexe. C’est un phénomène récent dans cette région nommée le  « grenier à grains du Tibet ». Il y a plus de dix, en 1995, j'étais déjà passé sur la même route, et je n’en avais vu aucune.

Desi, un village moins bien loti, dans l’est du Tibet

par Jean-Paul Desimpelaere, le 6 février 2009

Toutes les régions de la RAT ne jouissent pas d’une vie douce et sereine. Certains villages dépendent même d’une aide alimentaire accordée par l’État. Tel est le cas de Desi, un village situé à l’est du Tibet près de la frontière avec le Sichuan, dont le chef, Adung, m’a accordé un aimable entretien. Le village compte 53 familles, soit au total presque 400 personnes qui, comme la majorité des paysans tibétains, sont en même temps agriculteurs et éleveurs.

Une famille du Qinghai : 4 fils, 3 filles et 800 moutons

par Jean-Paul Desimpelaere, le 27 janvier 2009

Golmud est une petite ville située à presque 3000 m d’altitude dans la province du Qinghai et est le point de départ de la nouvelle ligne ferroviaire vers Lhassa. Il n’y pleut presque jamais : ce qui tombe là-bas pendant un an, correspond à ce qui tombe chez nous pendant un mois humide. Un père d'une famille  de 7 enfants ( 4 fils et 3 filles) m’a accueilli pour bavarder un peu. C'était en septembre 2007. Il me raconte fièrement qu'il possède 2 hectares de terrain qui sont irrigués par l’eau de très lointains glaciers, il y cultive du blé et des légumes. Il élève aussi 800 moutons.

Des "communes populaires" à l’exploitation semi-individuelle des terres

par Jean-Paul Desimpelaere, le 20 janvier 2009

En 1982, le système des « communes » a été supprimé en Chine. Mais en quoi consistait-il exactement ? Les habitants d’un village réalisaient toutes sortes de tâches agricoles en commun, sur l’ensemble des terres cultivables du village. Chacun recevait un petit salaire suivant le nombre d’heures prestées et la difficulté du travail à effectuer. Les surplus agricoles du village étaient dirigés vers les chefs-lieux des cantons sans qu’une réelle comptabilité ne soit tenue. Seul importait le choix des produits et le tonnage à réaliser. On pourrait dire qu’il s’agissait d’un système de « hyper-socialisme » auquel ni les techniques agricoles ni les habitants n’étaient préparés. De plus, dans un tel carcan, il n’y avait aucune marge de manœuvre pour des initiatives individuelles... Comment s'est déroulée la transition en R.A.T. ?