Tiens, voilà du Bouddha

par Jean Rebuffat pour "Entre les lignes", le 23 septembre 2023

Je n’aime pas trop les religions. Je conçois certes assez aisément qu’elles peuvent répondre à certains besoins de l’être humain. Jacques Monod, qui était athée, pensait que l’angoisse existentielle est inhérente à celui-ci et donc probablement inscrite dans ses gènes.

#MeToo ? À genou ! (sexisme et religions)

par André Lacroix, 11 janvier 2019

L’antiféminisme des trois grandes religions monothéistes n’est plus aujourd’hui contesté que par quelques exégètes usant d’aguments tarabiscotés pour essayer de démontrer que le judaïsme, le christianisme et l’islam, tant dans le écritures que dans la tradition, accorderaient à la femme un statut égal à celui de l’homme.

Mais ces trois religions auraient-elles le monopole du sexisme ? Et l’islam en particulier ?

Et si le pacifisme bouddhiste n’était qu’un leurre ?

par Albert Ettinger, le 25 novembre 2017

En juillet 2017, un membre de la minorité musulmane rohingya a été lynché et six autres blessés par une foule bouddhiste en Birmanie (*), encore un cas de violences religieuses dans ce pays imprégné d'un bouddhisme radical. Actuellement, des dizaines de milliers de Rohingya fuient le Myanmar attirant l’attention du monde sur une face cachée du bouddhisme. Mais celui-ci jouit toujours chez nous de la réputation d’être une religion de paix et de tolérance. Alors, qu’en est-il vraiment ?

La violence est inhérente aux institutions religieuses

par Vincent Perrault , le 16 février 2016

L'expansion du bouddhisme, contrairement à celle de l'Islam et du christiannisme, est plus limitée, alors qu'il est plus ancien que ces deux religions. Globalement, les pays de l'Asie, inspirés par la Chine, ont évité de tomber sous la coupe d'un pouvoir religieux, alors que ce fut le cas au Moyen Orient et en Occident. Il reste une diversité de croyances plus importante en Asie (qui remonte à l’Antiquité), alors qu'en Europe et pratiquement dans tout le Moyen Orient, sans parler des indigènes d’Amérique, les anciennes croyances religieuses ont quasi toutes disparues.

Non violent, le bouddhisme ?


Par André Lacroix, le 11 novembre 2015

« Le bouddhisme n’est ni une religion ni une philosophie, mais un chemin de vie », entend-on souvent affirmer, et encore: « le bouddhisme n’est pas prosélyte ».  C’est sans doute vrai idéalement, mais dans la réalité il en va autrement : le bouddhisme n’échappe pas aux tares affectant toute religion.
 

Le bouddhisme, sujet aux dérives comme toute autre religion

par André Lacroix, le 22 octobre 2015

Une réponse à l’interview de Marine Manouvrier (prof. aux fac. de lettres et philo. à l’ULB) intérrogée par Véronique Thyberghien lors l’émission « Questions Clés » du 21 octobre 2015

Le Dharma rejette l’idée brahmanique du karma et de la réincarnation

par Elisabeth Martens, le 22 décembre 2009

Je réponds ici à certains lecteurs qui semblent choqués par mon affirmation selon laquelle le Dharma (l’enseignement du Bouddha) s’est construit en réaction contre les croyances hindouistes en la réincarnation et au Karma. Je prends comme ouvrage de référence : « Le Bouddhisme du Bouddha », d’Alexandra David-Neel, Ed. du Rocher.

Bouddhisme, d'une rive à l'autre

par Elisabeth Martens, le 20 juin 2009


Un ami, sinologue, après avoir lu mon livre sur le Bouddhisme tibétain (« Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants », éd. L'Harmattan, 2007), me demandait : « mais au fond, à titre personnel, que t'a apporté ton initiation au bouddhisme ? ». Comme le bouddhisme m'a beaucoup inspiré, j'ai écrit ce texte en réponse à sa question...

Le bouddhisme et la gauche bien pensante

par Elisabeth Martens, le 28 mai 2009

Dans mon travail sur les relations Chine-Tibet-Occident, ce qui, dès le début, m’a le plus interpellé est l’engouement des intellectuels occidentaux pour le bouddhisme en général, et pour le bouddhisme tibétain en particulier. Etrangement (peut-être ?), c’est la gauche qui, chez nous, est la plus acharnée à défendre le dalaï-lama et à soutenir les mouvements pro-indépendance du Tibet. Quand je dis « la gauche », j’entends par là : les verts, les bios, les progressistes, les alternatifs, etc., sans toutefois oublier les partis socialistes et leurs nombreux épiphénomènes socioculturels. Ce sont eux que l’on retrouve aux premiers rangs des manifestations « pro-tibétaines » face aux ambassades de Chine, que ce soit chez nous (en Belgique), ou en France, ou dans d’autres pays européens.

Le nirvana, l’Absolu des absolus

par Elisabeth Martens, le13 mai 2009

« Que des Bouddhas paraissent dans le monde ou qu’il n’en paraissent pas, le fait demeure que toutes choses sont sujettes à la douleur, que toutes choses sont impermanentes, et qu’aucune d’elles ne constitue un ‘moi’ », a affirmé le Bouddha résumant ainsi ce qu’il entend par « vue juste ». Les vues justes viennent, d’après lui, d’une claire compréhension du triple caractère de toute existence phénoménale : souffrance, impermanence, et absence d’ego.
Que recherchent les adeptes du bouddhisme ? Quelle est la finalité de cette religion ? Pourquoi de plus en plus d’occidentaux sont attirés par le bouddhisme ?

Le bouddhisme tibétain, « l’écrin protégeant les trois joyaux du bouddhisme »

par Elisabeth Martens, le 19 février 2009

Le bouddhisme est divisé en trois branches principales : Hynayana (ou Theravada), Mahayana, et Vajrayana ;  respectivement : Petit Véhicule (ou Tradition des Anciens), Grand Véhicule et Véhicule du Diamant (ou tantrisme). Le terme « Véhicule » fait référence au « moyen de transport » (ou méthodes) utilisées par les fidèles pour passer de la rive de l’impermanence (notre vie de tous les jours) vers la rive de la Permanence (ou nirvana, et proche parente de l’Eternité chrétienne).