80% de la population du Tibet travaille dans l’agriculture et dans l'élevage (chiffre de 2009), une proportion trop importante pour développer vraiment la région. Traditionnellement, l’agriculture tibétaine se résumait à la culture de l’orge et à l’élevage des yacks et des moutons. Spécialisation et diversification s’imposent, tout en maintenant en équilibre la balance commerciale des produits agricoles de la R.A.T. par rapport à celle de la Chine intérieure... et en ne perdant pas de vue que la viande, de yack et de mouton principalement, reste une denrée de base au Tibet. Toutefois, les carences alimentaires de la population rurale ont amenés à orienter la diversification des denrées, et de plus en plus de serres à légumes apparaissent aux abords des villes et villages.

 

L'économie du Tibet est essentiellement agricole, bien que peu à peu de petites et moyennes entreprises voient le jour, par exemple, la production d'eau minérale en bouteille est devenue une force de croissance économique importante ces dernières années pour la R.A.T. Le gouvernement de la R.A.T. promeut l'installation d'un nombre croissant de P.M.E. qui transforment les produits de l’agriculture et de l'élevage, les préférant à l'industrie lourde qui ne ferait qu'aggraver le péril écologique que connaît le Haut plateau tibétain. L’industrie minière en est encore à ses débuts. L’effort a d’abord porté sur la localisation des ressources minérales, notamment le chrome, le cuivre, l’or, le plomb, le zinc, le sel, le charbon, le pétrole.

Les conditions de vie des Tibétains se sont nettement améliorées au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, et encore plus ces dix dernières années. L'économie du Tibet est en croissance continue, bien que trop de Tibétains soient encore sans emploi. Le niveau d’industrialisation reste faible, par contre, le gouvernement promeut les P.M.E. et le secteur touristique qui est en pleine expansion.