Retour sur Larung Gar : ce qu’on oublie de dire...

par Albert Ettinger, le 16 mai 2017

 

Au début de cette année, pendant que circulaient une fois de plus des pétitions émanant de certaines ONG « défenseurs des droits de l’homme » sur le sujet, le site de France-Tibet publia un article intitulé « Encore des centaines d’expulsions à Larung Gar, Tibet, malgré l’ampleur des critiques ». (1) Les « autorités chinoises » y sont accusées d’avoir « encore procédé, en toute illégalité, à l’expulsion de centaines de moines et moniales, entraînant malaises et larmes chez la population restante face à la rééducation patriotique forcée au Tibet. »

L’article de « France-Tibet » fait suite à une demande que le « gouvernement tibétain en exil » adressa, le 6 décembre 2016, à l’ONU afin qu’elle intervienne dans cette affaire. Le Parlement Européen se laissa prendre au jeu et condamna, le 15 décembre 2016, la Chine pour le démantèlement partiel de Larung Gar. Déjà en juillet 2016, la BBC avait servi de tribune à la campagne « free Tibet » en diffusant un reportage qui accusait les autorités locales de vouloir restreindre le nombre de résidents dans le campement de Larung Gar à un maximum de 5000.

Voyons donc de quoi il s’agit et comment marche la machine de propagande dalaïste dans ce cas précis.(2)

Académie, monastère ou campement illégal ?

Le site de France-Tibet qualifie Larung Gar d’ « Académie bouddhiste », mais également de « ville bouddhiste » (3) et de « la plus importante ville religieuse du monde. » (4) Il parle encore, de façon beaucoup plus adéquate, d’un « campement religieux » (5). L’ « Institut d'Études Bouddhiques-Centre francophone d'étude et d'enseignement sur le bouddhisme » à Paris, quant à lui, parle d’un « monastère tibétain » (6).

Alors : académie, monastère, institut, ville ou campement ? D’où vient l’imprécision langagière, ce flou dans la définition de ce qu’est Larung Gar ? Le site de France-Tibet nous donne un élément de réponse en expliquant que cette « ville religieuse » fut, lors de sa fondation en 1980, « désignée comme institut, plutôt que monastère » pour ne pas avoir « à subir les règles strictes imposées par la Chine à ces derniers. » On aurait donc voulu se soustraire dès le début aux lois de la République chinoise ? (7)

Théologie « bouddhiste » et rituels tantriques

Larung Gar nous est présenté généralement comme une académie « bouddhiste ». Les propagandistes dalaïstes misent ainsi sur le fait que le citoyen occidental moyen a une image vaguement positive du bouddhisme et ignore les différentes doctrines et pratiques se réclamant de Siddhârta Gautama, le « Bouddha historique ».

Il faut cependant savoir que, même si l’on ne considère que le bouddhisme Mahayana, les différences entre les sectes sont tellement « prononcées » qu’elles pourraient les faire apparaître comme « des religions tout à fait distinctes ». (8)

Le bouddhisme tibétain est en fait une branche à part, et largement minoritaire, du bouddhisme du « Grand Véhicule ».

Le professeur Bernard Faure, historien des religions et spécialiste du bouddhisme, explique le passage du bouddhisme Hinayana au bouddhisme Mahayana, puis au bouddhisme tantrique caractéristique du Tibet comme ceci : « Avec le Grand Véhicule, on observe donc un changement radical d’idéal : le but ultime n’est plus le nirvana (…), mais l’Éveil (…) Avec le développement du bouddhisme tantrique, un pas de plus est franchi. (…) En effet, cette tradition (…) aboutit à sacraliser le corps humain et à revaloriser le désir. » (9) Le bouddhisme Vajrayana (« Véhicule de Diamant »), ce « mélange de tantrisme et de scolastique » (10) typique du Tibet, se situe à cet égard carrément à l’opposé des doctrines bouddhistes traditionnelles : son utilisation du désir sexuel comme moyen de prédilection pour parvenir à l’Éveil a mené à des pratiques qui incluent, comme le rappelle l’auteur dalaïste van Grasdorff (11), le « spectre complet des déviances sexuelles », même « si c’est sous la forme de rite ».

D’autre part, le bouddhisme tibétain est le seul à connaître l’institution du « tulku » - la réincarnation d’un « grand » personnage du passé. Larung Gar a été fondée justement, en 1980, par un « tulku », Khenpo Jigme Phuntsok, un lama de l'Ecole des « Anciens » (Nyingmapa).

L’origine de cette école Nyingma remonte à Padmasambhava (Guru Rinpoché) en personne, c’est-à-dire au maître qui a introduit le bouddhisme tantrique au Tibet et qui, déjà, « avait lui-même cinq ‘esclaves sexuelles tantriques’ parmi ses disciples. » (12)

Jigme Phuntsok, le fondateur

Ce Jigme Phuntsok, né en 1933, fut « reconnu » à l’âge de cinq ans comme la « réincarnation » de Tertön Sogyal (1856-1926), un maître du 13ème dalaï-lama. Ses adeptes ont inventé de nombreuses légendes autour de ce personnage. Ainsi, il serait sorti du ventre de sa mère dans la position de méditation et en récitant un mantra. Pendant les années 1959-1980, il aurait été capable d’éluder les autorités chinoises par des moyens et des exploits légendaires. Il prétendait avoir eu des « visions », s’être souvenu de plusieurs vies antérieures, et il s’était forgé une réputation de « tertön », c’est-à-dire de « découvreur de trésors (spirituels) cachés »(13).

On a donc de bonnes raisons de s’interroger sur le caractère scientifique de l’ « académie » ou de l’ « institut » fondé par un érudit de ce genre ; d’autant plus qu’à Larung Gar, on enseigne des « sciences » comme l’astrologie ou la divination…

À noter encore que la foi dans la réincarnation et les tulkus s’accommode très bien avec le népotisme : à la tête du monastère des nonnes se trouve la nièce du défunt Jigme Phuntsok, Jetsunma Mumso.

Une clef du succès : les nonnes

Larung Gar a attiré de nombreux fidèles en quête d’un « bouddhisme authentique », et parmi eux, une partie exceptionnellement importante de femmes.

Si la propagande dalaïste aime se référer généralement, en parlant de la population monacale tibétaine, aux « moniales et moines » ou aux « nonnes et moines », c’est pour donner la fausse impression que les deux sexes y occupent une position analogue, du point de vue quantitatif aussi bien que qualitatif. Ce n’est pas du tout le cas. Dans le bouddhisme tibétain, qui est au moins aussi misogyne que la plupart des autres religions, les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs, et le nombre de nonnes est de loin inférieur à celui des moines. Les nonnes ont surtout un statut inférieur et elles n’ont jamais eu le droit à une ordination complète.

Larung Gar semble avoir rompu, d’une manière très relative et partielle, il est vrai (14), avec cette tradition du bouddhisme tibétain, attirant ainsi un grand nombre de fidèles de sexe féminin qui espèrent pouvoir y accéder au grade de « khenpo ». (15) Dans le cadre de la société traditionnelle - qui a apparemment survécu, au moins dans leur mentalité, auprès de certaines populations des régions reculées du Sichuan, du Qinghai et du Gansu d’où viennent la plupart des « étudiants » et « étudiantes » de Larung Gar - la perspective de pouvoir devenir « khenpo », donc d’obtenir une sorte de « master » en théologie lamaïste, constitue une chance d’ascension sociale inespérée.

Les dangers du sectarisme et du fanatisme religieux

Larung Gar est un sujet de choix de la propagande dalaïste depuis bientôt vingt ans. Ainsi, le site de France-Tibet rappelle, dans un autre article (16) qu’en « 2001, les autorités chinoises » auraient « déjà mis en œuvre une répression similaire contre Larung Gar. » Ils auraient « procédé à la destruction de milliers de logements et à l’expulsion des membres de la communauté monastique et des pratiquants laïques. » (17) Et de poursuivre, pour émouvoir encore plus le lecteur : « Cela avait représenté un tel choc pour certains qu’ils en étaient morts ou s’étaient suicidés, tandis que d’autres sont devenus mentalement fragiles. »

L’an passé encore, nous apprend  France-Tibet, une « moniale tibétaine, Rinzin Dolma, s’est suicidée le 20 juillet, premier jour de la démolition. Elle a laissé une note dans laquelle elle disait ‘ne plus pouvoir supporter la douleur causée par le harcèlement incessant des Chinois à l’encontre d’innocents bouddhistes qui étudiaient tranquillement à l’institut’. Deux autres religieuses se seraient également suicidées. »

Bien qu’il n’y ait pas eu, dans ces cas, de suicide de masse, cela n’est pas sans rappeler d’autres affaires qui se sont passées, en Occident cette fois : quand les autorités états-uniennes voulurent, en 1993, rétablir l’autorité de l’État dans la zone de non-droit qu’était le campement des « Davidiens » à Waco/Texas, en procédant à l’évacuation forcée des adeptes de la secte, il y eut 80 morts, dont 22 enfants. David Koresh, le « prophète » de la secte, avait de bonnes raisons de craindre un contrôle de l’État : il avait eu des relations sexuelles avec la plupart des adeptes féminines, dont une enfant de treize ans.

Une autre « communauté religieuse » guidée par un certain Jim Jones s’était réfugiée, vers la fin des années 1970, au Guyana pour fuir la « persécution religieuse » aux États-Unis. En réalité, c’était pour échapper aux enquêtes pour fraude fiscale et abus sexuels, crimes dont le révérend Jones était soupçonné. Quand celui-ci comprit que le Guyana ne le mettait pas à l’abri des autorités américaines, il organisa le suicide collectif (ou le meurtre) de tous les adeptes de son « Temple du peuple », causant la mort d’un millier de personnes. Un tiers des victimes étaient des enfants.

En Europe, on dirait que les autorités sont plus laxistes que celles des USA, pourtant très attachés à la « liberté religieuse » : Des sectes comme l’OKC dirigée par Robert Spatz, le « lama » condamné l’an passé par la justice belge à quatre ans avec sursis, n’ont guère été inquiétées pendant des décennies. La justice française n’a toujours pas mis en examen le lama Sogyal Rinpoché, dont les comportements déviants ont été dénoncés par Marion Dapsance dans Les dévots du bouddhisme (voir sur ce site : Page d’accueil Recensions et aussi Religion Bouddhisme dans le monde). Il est cependant permis de ne pas apprécier ce genre de « tolérance » envers les crimes et délits commis sous le couvert de la « liberté religieuse ».

Légalité et devoirs de l’État

France-Tibet explique que des démolitions de baraques et des expulsions de « moines et moniales » ont eu lieu parce que les autorités « cherchent petit à petit » à « contrôler » la « communauté » de Larung Gar.

Je me demande quel État au monde accepterait l’établissement d’un tel « campement » sans vouloir y exercer un minimum de contrôle. Dans des pays comme l’Allemagne, la France, la Belgique ou le Luxembourg, chaque construction doit être conforme aux nombreuses règles et normes en vigueur, et on doit faire les démarches administratives prévues par la loi. Sans permis délivrés par les autorités compétentes, on ne construit même pas un abri de jardin. Est-ce qu’un gigantesque bidonville, fût-il « religieux », accueillant, aux dires mêmes de ses défenseurs, plus de 40 000 personnes, pourrait s’implanter chez nous sans autorisation préalable et sans aucun contrôle de la qualité des constructions, du respect des normes de sécurité, des conditions sanitaires ? Est-ce que ses habitants pourraient occuper les lieux sans devoir acquérir les terrains ?

Les articles de propagande diffusés par France-Tibet et des ONG sous influence ne soufflent mot sur des questions pourtant essentielles. Comment le campement de Larung Gar est-il approvisionné en eau potable, et par qui ? Qu’advient-il des déjections humaines et des déchets qu’il produit ? Vu sa situation reculée, loin de toute ville : est-ce qu’il y a un service médical d’urgence ou une clinique ? Est-ce qu’il est protégé d’une manière acceptable contre les tremblements de terre, très fréquents dans la région de l’Himalaya ? Est-ce qu’il y a des pompiers compétents et bien équipés qui pourraient éviter une catastrophe en cas d’incendie ? N’oublions pas que les baraques sont en bois, entassées l’une à proximité de l’autre, et qu’il y a déjà eu des incendies dévastateurs à Larung Gar. (18)

D’où viennent par ailleurs les moyens financiers nécessaires au fonctionnement d’une « académie » lamaïste qui, entre autres, paye les « khenpos » qui y enseignent ? Qui se charge de l’éducation scolaire des enfants et des jeunes qui s’y trouvent, et à plus forte raison qui se soucie de leur protection ? (19) Est-ce que Larung Gar dispose d’un établissement scolaire du niveau primaire ou secondaire où sont scolarisés les mineurs qui ont accompagné leurs parents ? Il serait, dans ce cas, tout à fait normal que l’État exerce un contrôle sur leur scolarisation, la qualification des enseignants, les matières enseignées, etc. En France, par exemple, L’État « a le monopole des grades et titres universitaires », et tous les « établissements privés (hors contrat ou sous contrat) sont soumis à un régime d'inspection. Pour les écoles hors contrat, cette inspection porte sur : - les titres exigés des directeurs et des maîtres ; - l'obligation scolaire ; - l'instruction obligatoire (…) ; - le respect de l'ordre public et des bonnes mœurs ; - la prévention sanitaire et sociale. » (20)

Des défenseurs peu présentables

Afin de donner plus de poids à l’affaire des « démolitions » à Larung Gar, et afin de bien montrer « l’ampleur des critiques », l’article publié le 13 janvier 2017 sur le site « France-Tibet » égraine des prises de position de personnalités politiques internationales. Mais ces personnalités n’impressionnent qu’à première vue ; à y regarder de plus près on voit qu’on a parfois affaire à une tromperie effrontée, assez typique des milieux dalaïstes.

Ainsi, parmi ceux dont on cite les propos se trouve un certain David G. Narcewicz. Il nous est présenté comme le « maire de Northampton ». Or, on « oublie » d’informer le lecteur qu’il ne s’agit pas du Northampton britannique, une grande ville de 200 000 habitants, mais d’une toute petite bourgade homonyme du Massachusetts.

Autre exemple : un Chilien du nom de Vlado Mirosevic Verdugo nous est présenté comme l’ « actuel président national du Parti Libéral du Chili ». S’il a bien existé au Chili un grand « Partido Liberal », depuis 1849 et jusqu’en 1966, ce n’est pourtant pas de lui qu’il s’agit. Celui dont M. Mirosevic est le président a été fondé en janvier 2013. Il a reçu 0,27 % des votes aux élections parlementaires chiliennes en 2013, 0,09 % aux élections des conseils régionaux de la même année et 0,12 % quand furent élus les conseils communaux en 2016.

Ces exemples de fourberie dalaïste pourraient faire sourire, mais il y a plus grave. Parmi les personnalités cités figurent, bien sûr, les porte-parole obligatoires de l’empire US, tels Elizabeth Trudeau, directrice du bureau de presse du Département d’État américain, ou Sarah Sewall qui a travaillé pour le Département d’État et le Pentagone. Bien plus remarquable est néanmoins le soutien apporté à la campagne dalaïste par « Mangaqa Albert Mncwango, Vice-président de l’Inkatha Freedom Party (IFP) d’Afrique du Sud. » Il s’agit là du parti tribaliste zoulou, collaborateur du régime de l’apartheid et ennemi juré de l’ANC de Nelson Mandela. Il fut jadis « soutenu en sous-main » par le régime raciste, « recevant notamment des armes du Vlakplaas, un escadron de la mort lié aux services de sécurité de la police sud-africaine. » À la fin des années 1980, il y eut une guerre civile entre, d’une part, l’Inkatha, appuyée par les forces de sécurité et les groupes paramilitaires blancs, et, d’autre part, l’ANC. Elle fit plus de 10 000 morts. « Au début des années 90, lors des négociations constitutionnelles, l'Inkatha rejoint le Parti conservateur d'Afrique du Sud dans l'Alliance des Libertés destinée à faire échec aux négociations et à renforcer l'idée d'une Afrique du Sud ethniquement et territorialement divisée. » (21)

Décidément, les propagandistes de France-Tibet ont les amis qu’ils méritent.

Notes :

  1. http://www.tibet.fr/dossiers_speciaux/encore-des-centaines-dexpulsions-a-larung-gar-tibet-malgre-lampleur-des-critiques/

  2. Lire aussi l’article d’André Lacroix du 4 juillet 2016 sur http://www.tibetdoc.org/index.php/religion/bouddhisme-tibetain-au-tibet/394-une-ville-religieuse-tibetaine-bientot-demolie

  3. http://www.tibet.fr/actualites/larung-gar-la-ville-bouddhiste-qui-defie-les-autorites-chinoises-est-toujours-menacee-de-destruction/

  4. http://www.tibet.fr/dossiers_speciaux/la-chine-delivre-un-arrete-de-demolition-pour-la-plus-importante-ville-religieuse-du-monde-au-tibet/

  5. Ibid.

  6. http://www.bouddhismes.net/node/879 L’auteur a préféré l’adjectif « tibétain » à celui de « bouddhiste » - un adjectif qui sonne tout aussi faux, car la région de Larung Gar n’est pas située au Tibet, mais dans la province du Sichuan, et les adeptes viennent de différentes provinces de Chine.

  7. Le lecteur bien informé et d’âge un peu plus mûr se rappellera sans doute cette autre « ville religieuse » que fut Jonestown, au Guyana. Elle rassemblait les adeptes du « Temple du Peuple » et de son gourou « charismatique » Jim Jones, qui avaient fui les USA à cause d’une prétendue « persécution religieuse »… Voir les détails sous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Jones_(pasteur)

  8. The distinctions among different sects of Mahayana Buddhism are so pronounced they might seem to be entirely different religions” https://www.thoughtco.com/brief-guide-to-major-schools-of-buddhism-449971

  9. Bernard Faure, Idées reçues sur le bouddhisme, Le Cavalier Bleu, p. 74-75

  10. Ibid., p. 12 

  11. Gilles van Grasdorff, L’histoire cachée des dalaï-lamas, p. 80 - Voir aussi à ce sujet : “The word tantra … refers to the use of ritual or sacramental action to channel divine energies. In particular, in various ways, tantra uses sensual and other desire as a spiritual means. (…) Through meditation, visualization, ritual, and other means, the practitioner realizes and experiences himself as a deity -- enlightenment manifested. To make this work, the student must master a series of increasingly esoteric levels of teaching and practice (…)” https://www.thoughtco.com/vajrayana-introduction-450182

  12. Ibid.

  13. Ces « trésors » ont été cachés, selon la croyance des fidèles, par le légendaire Padmasambhava en personne, afin que des élus parmi ses disciples puissent un jour les retrouver, après des siècles sinon des millénaires, quand le temps sera mûr pour leur révélation. Il s’agit souvent de textes sacrés, écrits dans la langue secrète des dakinis (un genre d’anges ou de démons féminins du panthéon tibétain) et déchiffrables seulement par un « tertön » qualifié.

  14. Voir notre article http://www.tibetdoc.org/index.php/religion/bouddhisme-tibetain-au-tibet/171-des-nonnes-bouddhistes-tibetaines-luttent-contre-la-discrimination-et-pour-l-egalite-des-sexes

  15. the curriculum allows nuns to achieve a coveted Khenpo degree for the first time in Tibetan history.” https://en.wikipedia.org/wiki/Larung_Gar_Buddhist_Academy

  16. http://www.tibet.fr/dossiers_speciaux/la-chine-delivre-un-arrete-de-demolition-pour-la-plus-importante-ville-religieuse-du-monde-au-tibet/

  17. L’article défini mis devant « membres » et « pratiquants » pourrait venir d’une simple faute de traduction ; mais il est à craindre qu’il aitété mis à dessein pour donner la fausse impression que tout le monde a été expulsé, et pas seulement un certain nombre.

  18. In March 2017 it was revealed that the dismantling is part of a rebuilding project that the local government is carrying out in order to make the academy fire- and earthquake-safe. Back in January, 2014, a massive blaze destroyed around 100 wood houses in Larung Gar.” https://en.wikipedia.org/wiki/Larung_Gar_Buddhist_Academy

  19. Souvenons-nous du cas de la « Colonie Dignidad » chilienne ! Pour des détails, voir, par exemple, https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonie_Dignidad

  20. https://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_priv%C3%A9_en_France#Conditions_de_cr.C3.A9ation_d.27un_.C3.A9tablissement_priv.C3.A9_du_premier_et_second_degr.C3.A9_en_France

  21. https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Inkatha_de_la_libert%C3%A9