Quand les preux chevaliers de la vraie science répondent aux arguments d’« experts en rien du tout », ça donne quoi ?

par Albert Ettinger le 30 mai 2020

Dans un article publié par tibetdoc le 24 avril 2020, intitulé « Les Chinois sont notre malheur ! » (1), je me suis penché sur l’origine d’une « Lettre ouverte » incendiaire et calomnieuse qui accuse la Chine d’être responsable de la pandémie du Covid-19. J’ai montré que la grande majorité des signataires de ce pamphlet sont des va-t-en-guerre de la droite républicaine US, des membres de think-tanks inféodés aux multinationales du pétrole et du gaz, des représentants et lobbyistes de sectes (secte Moon, Falun Gong, Scientologie), etc., bref : des gens peu recommandables. Pour conclure, j’ai posé la question de savoir si les quelques universitaires qui se sont associés à ce beau monde « ne risquent pas de perdre une bonne partie de leur crédibilité en tant que scientifiques ». Et j’ai cité les noms de deux signataires belges : Vanessa Frangville et Thierry Kellner… 

Les « quelques mots » qu’il a fallu attendre longtemps

Généralement, nos articles ne provoquent pas de réaction de la part de ceux que nous critiquons, car retranchés dans leur tour d’ivoire protégée par les murs épais de la pensée dominante, ils n’estiment ni nécessaire ni utile d’en descendre pour affronter, dans un combat loyal, les quelques roturiers qui ont été assez fous pour vouloir les défier. (2)

C’est donc avec un certain étonnement que j’apprends quelques jours après publication que Thierry Kellner, dans un bref courriel envoyé le 27 avril à notre collaborateur André Lacroix, a demandé « l'adresse ou le téléphone de Mr. Albert Ettinger », non sans annoncer la raison de sa requête : « J'ai quelques mots à lui dire à propos d'un "article" publié ces derniers jours. »

Le ton, laconique, et les guillemets que j’ai du mal à m’expliquer laissent transparaître un courroux à peine refoulé. Après avoir consenti que mon adresse électronique lui soit communiquée, je m’attends donc dans les jours suivants à une volée de bois vert. En vain, car pour une raison que lui seul connait, M. Kellner ne se manifeste plus. Pendant quelques semaines, je garde encore l’espoir d’avoir peut-être droit à une réplique plus substantielle, argumentée de sa part. Mais rien ne se passe.

Un mois après la publication de l’article dans lequel j’ai osé égratigner M. Kellner, la campagne de désinformation lancée par l’équipe du génie porté à la Maison-Blanche par la « démocratie américaine » bat de l’aile : allégations américaines démenties tant par les scientifiques que par les observateurs sérieux, catastrophe sanitaire outre-Atlantique de plus en plus grave sur fond de comportements et de recettes « trumpistes » de plus en plus bizarres, etc.

Le Donald ou l’outrecuidance faite homme (Source : Flickr)
Le Donald ou l’outrecuidance faite homme (Source : Flickr)

 

Estimant qu’il est temps de reprendre le débat, notre collaborateur André Lacroix envoie deux articles sur la pandémie, les prétendues responsabilités de la Chine et la politique antichinoise des États-Unis à plusieurs personnes qui ont pris part au China bashing.

Thierry Kellner et Vanessa Frangville sont donc parmi ceux qui, le 25 mai, reçoivent ces articles (3), accompagnés d’un courriel qui les interpelle en ces mots : « Vous ne pouvez donc plus ignorer que le réquisitoire monté par Washington contre Pékin n’est qu’une manœuvre électoraliste du clan Trump pour masquer son incurie dans la gestion de la pandémie. Ne serait-il pas opportun, pour votre crédibilité et celle de l’institution que vous représentez, que vous vous démarquiez aujourd’hui publiquement de ces personnages peu recommandables qui ont comme vous cosigné cette lamentable lettre ? »

 

Une courte réaction qui en dit long

Pour une raison inconnue, cette fois c’est Vanessa Frangville qui, piquée au vif , monte sur ses grands chevaux. Voici ce qu’elle répond à André Lacroix, de plus de 40 ans son ainé, dans un style venu à la mode depuis le « Casse-toi, pauv’ con ! » de Sarkozy (4) et la petite phrase méprisante du Jupiter parisien à propos de « ceux qui ne sont rien » :

« Cher Monsieur,

N'ayez aucune crainte pour notre crédibilité et celle de l'ULB, qui ne sont en rien attaquées par les élucubrations de Monsieur Albert Ettinger, un autre membre de votre club de chercheurs et experts en rien du tout, with all due respect. Je pense que mon collègue Thierry Kellner a déjà partagé ses pensées avec lui.

Bien à vous,

VF »

 

Que nous apprend ce petit billet doux de Madame Frangville ?

Premièrement, qu’elle se croit pleinement habilitée à parler au nom de toute la communauté de l’ULB (l’Université Libre de Bruxelles), ce qu’elle fait avec la plus grande désinvolture. Retenons quand même que la communauté universitaire bruxelloise en tant que telle n’a été incriminée par personne, mais que même l’institution académique la plus respectable du monde peut se faire discréditer par des membres qui, en se réclamant d’elle et se cachant derrière son autorité, se comportent d’une manière répréhensible. Madame Frangville, pour sa part, est sans doute convaincue que la renommée de l’ULB ne peut qu’ augmenter grâce à ses agissements… pour atteindre un jour, qui sait, celle de Lyon 3, son ancienne fac, réputée en France, selon mes sources, comme un bastion de l’extrême droite.

Deuxièmement, son courriel nous apprend que Madame Frangville ne doute pas un instant du fait qu’elle est pleinement qualifiée, grâce à sa réputation bien méritée de grande experte du cinéma chinois, pour porter un jugement aussi définitif que cinglant sur des personnes qu’elle ne connaît pas et dont elle s’évertue honnêtement à ne pas lire les écrits et à ne pas prendre en compte les arguments.

Troisièmement, sa réaction nous confirme qu’elle ne s’est nullement sentie obligée par les critiques qui lui ont été adressées, de réfléchir sur son engagement á côté de représentants de sectes, de fondamentalistes religieux, d’extrémistes de droite et de partisans d’un nouveau maccarthysme.

Quatrièmement, on ne peut s’empêcher de penser que dans sa déontologie personnelle, l’obstination, la persévérance dans l’erreur et le dénigrement personnel de ses critiques semblent avoir remplacé les valeurs traditionnelles de la communauté scientifique que sont la curiosité intellectuelle et le goût du débat et du dialogue argumenté ( ce que le philosophe Jürgen Habermas appelle « freier Diskurs » ou « rationaler Diskurs » et qui est le fondement non seulement de la science, mais de l’idée de démocratie). La devise de l’ULB n’est-elle pas Scientia vincere tenebras ?

 

 

Thierry Kellner se dégonfle au moins (un peu) plus poliment

La réponse de Thierry Kellner, déjà annoncée dans le courriel de Vanessa Frangville, vient un peu plus tard et semble un peu plus élaborée, du moins à première vue. Car à y regarder de plus près, elle ne vaut pas deux sous ; pour un universitaire qui se respecte, elle est plutôt une honte.

Voici pourquoi :

D’abord, Thierry Kellner ne revient pas en substance sur l’article de tibetdoc qui l’avait tant irrité en avril. Les « quelques mots » qu’il m’avait promis à ce sujet se limitent à la phrase « Pour moi ce sont des allégations infondées et hors de propos. »

Comme sa collègue, il ne répond donc pas au reproche d’avoir participé à une campagne d’« alternative facts » en acceptant de signer l’ignominieuse lettre ouverte qui a été un élément essentiel de la campagne de Trump et Pompeo visant à attiser l’hostilité envers la Chine et à détourner l’attention de leur propre gestion catastrophique (pour ne pas dire criminelle) de la pandémie.

Comme sa collègue, il n’a aucune intention de revenir sur ce faux pas et de se démarquer de ses cosignataires. Au contraire, il s’obstine dans l’erreur au point de répéter les allégations qui sont justement réduits à néant dans les articles qui lui ont été envoyés. Est-ce parce qu’il n’a pas eu assez de curiosité intellectuelle pour les lire ou l’esprit assez ouvert pour en tenir compte ?

Le conseiller d'État et ministre des affaires étrangères chinois Wang Yi (6e à gauche) et les ministres des affaires étrangères des pays de l'ANASE (ou ASEAN) participent à la réunion spéciale des ministres des affaires étrangères ANASE-Chine sur la maladie du coronavirus à Vientiane, au Laos, le 20 février 2020. (Photo : Xinhua)
Le conseiller d'État et ministre des affaires étrangères chinois Wang Yi (6e à gauche) et les ministres des affaires étrangères des pays de l'ANASE (ou ASEAN) participent à la réunion spéciale des ministres des affaires étrangères ANASE-Chine sur la maladie du coronavirus à Vientiane, au Laos, le 20 février 2020. (Photo : Xinhua)

 

Voici le texte intégral de la « réponse » que m’a fait parvenir M. Kellner via André Lacroix. Je laisse le lecteur juger de l’air hautain qu’il se donne et du sérieux de ses allégations que je ne vais pas manquer de confronter aux informations contenues dans les articles qui lui avaient été transmis pour lecture :

Cher Monsieur,

Pour votre information, le Dr. Li Wenliang a lui-même téléchargé sa lettre d'admonestation dans un bureau de police de Wuhan lui ordonnant de cesser de "répandre des rumeurs" sur le SRAS sur son compte Sina Weibo (difficile dans ces conditions de prétendre qu'il n'a pas été arrêté ou intimidé par la police. Cet avis est partagé par des millions d'internautes chinois qui se sont émus de son sort je vous le rappelle...). Cette lettre est disponible sur l'Internet. La ville de Wuhan a organisé un banquet réunissant 40 000 personnes le 18 janvier 2020 en dépit des informations dont les autorités disposaient à cette date sur le covid-19. Nous pouvons multiplier les faits. Je ne pense pas que la gestion de cette crise par le PCC a été optimale (et je ne suis pas le seul ne vous déplaise). Par ailleurs rien dans notre lettre ouverte ne concerne l'hypothèse du laboratoire de Wuhan qui vous citez et que vous essayez d'amalgamer à notre tribune. C'est hors de propos et intellectuellement malhonnête. Je tenais de plus à rectifier une autre de vos affirmations. Notre lettre ouverte n'a rien à voir avec une quelconque sentiment "antichinois" comme vous le prétendez. Elle concerne la gestion du PCC et cela seul, ce qui vous irrite à l'évidence. Vous faites des amalgames qui en disent très long sur vos positionnements personnels. Je vous laisse libre de vos propos concernant les liens prétendus des signataires de notre tribune avec les divers groupes auxquels vous faites allusion. Pour moi ce sont des allégations infondées et hors de propos. Je suis navré de constater que vous vous opiniâtrez à relayer la propagande du PCC. Quant à notre "probité", que vous questionnez, je vous invite à vous pencher sérieusement sur la vôtre.

Bien à vous,

T. K.

 

Et voilà que M. Kellner nous ressort l’histoire du sort tragique de l’ophtalmologue Li Wenliang, mise en avant pour des raisons évidentes de propagande. Un « lanceur d’alerte » héroïque tombé victime à la fois du « régime communiste » et du nouveau virus se prête tellement bien à servir une campagne médiatique antichinoise axée sur les sentiments et les préjugés d’un public occidental mal informé. Thierry Kellner, hélas, semble avoir oublié que les mensonges répétés ne font pas une vérité. L’article diffusé par le Project Syndicate (5) pulvérise littéralement les « informations » américaines sur le « lanceur d’alerte » réprimé brutalement par le « régime communiste ». L’a-t-il seulement lu ?

J’ai dit les « informations » américaines, car Stephen S. Roach et Weijian Shan rappellent que « la mort de Li joue un rôle central dans les théories conspirationnistes qui fondent le discours anti-Chine du Parti républicain de Trump. (6) Le ‘Corona Big Book’, document stratégique de 57 pages s’inscrivant dans le cadre de la campagne républicaine de 2020, qui a fuité, est ainsi rempli d’explications déformées sur les prétendues intimidations dont Li aurait fait l’objet. Et ce document ne mentionne nulle part Zhang », c’est-à-dire le vrai lanceur d’alerte. C’est une omission capitale, car, comme le constatent les deux auteurs, l’histoire de Li telle qu’elle est rapportée en Occident « apparaît aujourd’hui erronée » ; il s’agit en fait d’un « mythe ». Le vrai lanceur d’alerte n’a pas été le docteur Li, un ophtalmologue, mais « Zhang Jixian, 54 ans, directrice des départements des soins respiratoires et intensifs du Hubei Provincial Hospital of Integrated Chinese and Western Medicine, » à Wuhan.

Zhang Jixian, directrice du département de médecine respiratoire et de soins intensifs de l’hôpital de médecine intégrée chinoise et occidentale du Hubei (Xinhua / Shen Bohan)
Zhang Jixian, directrice du département de médecine respiratoire et de soins intensifs de l’hôpital de médecine intégrée chinoise et occidentale du Hubei (Xinhua / Shen Bohan)

 

En ce qui concerne les mesures des autorités locales dans le cas du docteur Li, Thierry Kellner prend soin de s’exprimer d’une manière délibérément équivoque, assimilant abusivement une « admonestation » ou une « intimidation » à une « arrestation » policière. Il est obligé de se servir de ce petit tour de passe-passe parce que le fait en soi « n’est pas si troublant que beaucoup le pensent. Personne à cette période, pas même Zhang et Li, ne connaissait la véritable nature de la maladie. Idem pour la police de Wuhan, qui pouvait de manière compréhensible s’inquiéter de la propagation de messages a priori alarmistes. Li n’a cependant été ni arrêté, ni sanctionné pour colportage de rumeurs. » (7)

Après avoir retracé l’historique des évènements à Wuhan et en Chine en général, l’article en tire la conclusion que « contrairement à ce que laissent entendre les Occidentaux, la réaction initiale des autorités [chinoises] a été rapide, même si elle n’a pas été parfaite ». (8)

Si elle n’a pas été parfaite, c’est parce que « le COVID-19 est un coronavirus nouveau – qui n’avait jamais été observé auparavant » et que « les autorités locales chinoises ont été aussi surprises que n’importe qui face aux premiers signes de l’épidémie. Et elles le sont restées pendant un certain temps. Sinon, pourquoi auraient-elles autorisé les célébrations de rue et les voyages de vacances en dehors de Wuhan avant le Nouvel An lunaire chinois ? Lorsque les responsables nationaux de la santé en Chine ont réalisé que le virus était hautement contagieux, Wuhan s’est confinée et littéralement scellée le 23 janvier 2020. Par ailleurs, contrairement à ce qu’affirme l’administration Trump lorsqu’elle parle de dissimulation, la Chine n’a rien caché aux responsables politiques américains. (9) Le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a en effet briefé son homologue américain le 3 janvier – dans la semaine qui a suivi le rapport initial de Zhang. »

Les auteurs soulignent que « la perte de temps » dans la lutte contre le virus occasionnée par la Chine a été « beaucoup moins significative » que celle causée par les autorités occidentales, « comme en attestent les documents de publication de l’OMS. Le contraste avec la réactivité américaine est par ailleurs frappant. Là où 27 jours se sont écoulés entre le rapport initial de Zhang et le confinement de Wuhan le 23 janvier, deux fois plus de temps (54 jours) a précisément été nécessaire aux États-Unis entre le premier cas de COVID-19 officiellement diagnostiqué (20 janvier) et la déclaration d’urgence nationale formulée par Trump (13 mars). » Et à la différence de la situation en Chine fin décembre 2019, les autorités américaines ont été dès le début pleinement informées aussi bien sur l’infectiosité que sur la virulence du Covid-19.

Ce sont les autorités américaines (et celles de la plupart des pays occidentaux) qui ont laissé s’écouler délibérément un temps précieux (près de deux mois !) avant de réagir et de prendre des mesures souvent hésitantes, incohérentes, confuses et éphémères.

 

L’infox du laboratoire de Wuhan

M. Kellner insiste sur le fait que « l'hypothèse » (sic !) du laboratoire de Wuhan » n’est pas mentionnée dans l’ignominieuse Lettre ouverte qu’il a signée et m’accuse d’essayer de l’ « amalgamer » à leur « tribune ». Et il fait semblant de s’insurger : « C'est hors de propos et intellectuellement malhonnête. »

Pourquoi tant d’indignation devant ce prétendu « amalgame », alors que, selon son expression, il ne s’agit que d’une simple « hypothèse » ? Mais surtout : où a-t-il bien pu trouver cet amalgame qu’il me met sur le dos ? Il évite de me citer et ne fournit aucune indication précise (pourtant, un universitaire sérieux devrait avoir l’habitude des citations exactes et des sources vérifiables). En tout cas, dans mon article intitulé « Les Chinois sont notre malheur ! » je n’en trouve pas trace. C’est donc à partir d’une affirmation gratuite et non étayée, faite à la légère, qu’il s’aventure à mettre en doute mon honnêteté intellectuelle. C’est pitoyable !

L’amalgame dont parle M. Kellner existe bel et bien, mais je doute fort qu’il l’ait trouvé dans un de mes articles. C’est l’administration américaine elle-même, en général très peu soucieuse d’éviter les déclarations contradictoires et les théories incohérentes, qui est à son origine. Le second article qu’on a communiqué à M. Kellner, écrit par le journaliste américain Bob Dreyfuss, parle justement de ce nouveau mensonge d’État qui rappelle celui de Bush et consorts sur les « armes à destruction massives » de Saddam – un mensonge de propagande relayé à l’époque avec empressement par les milieux atlantistes européens.

Quant à l’article diffusé par le Project Syndicate, il souligne que les républicains de M. Trump ne se contentent nullement de répandre le mythe du lanceur d’alerte réduit au silence par le méchant régime communiste chinois. « Autre élément majeur de la stratégie républicaine, le Parti accuse l’Institut de virologie de Wuhan d’être à l’origine du COVID-19. Malgré les démentis formulés par plusieurs sources du renseignement occidental et américain, par un certain nombre de scientifiques de premier plan, ainsi que par Anthony Fauci, plus grand expert américain des maladies infectieuses, les accusations mensongères du Parti républicain demeurent. (10) Qu’il soit question du laboratoire de Wuhan ou du prétendu martyre de Li, les implications sont les mêmes : plus les États-Unis peinent à gérer les ravages du COVID-19, plus Trump et ses partisans seront désespérément susceptibles d’accuser la Chine. Lorsqu’une stratégie politique se mêle aux théories du complot, la réalité des faits importe peu. » Même pour certains universitaires…

Notes :

1) http://tibetdoc.org/index.php/politique/chine-en-general/537-les-chinois-sont-notre-malheur-1

2) Un exemple : dans une série d’articles, preuves à l’appui, j’ai porté des accusations graves à l’encontre des chercheuses Françoise Robin, Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille. Elles n’ont jamais réagi. Lire : http://tibetdoc.org/index.php/histoire/20eme-siecle/457-retour-sur-la-question-des-relations-tibet-allemagne-nazie-1ere-partie-des-tibetologues-negationnistes

3) Il s’agit des articles suivants : Stephen S. Roach et Weijian Shan, « Le mythe du lanceur d’alerte chinois », https://www.project-syndicate.org/commentary/trump-charges-against-china-covid19-alternative-facts-by-stephen-s-roach-and-weijian-shan-2020-05/french et Bob Dreyfuss, « Trump is on the verge of repeating a historic disaster by pushing the Wuhan lab hoax », https://www.alternet.org/2020/05/trump-is-on-the-verge-of-repeating-a-historic-disaster-by-pushing-the-wuhan-lab-hoax/

4) Rappelons au passage qu’aussi bien l’incivilité que la morgue, en plus d’être les signes d’un manque flagrant d’éducation, sont souvent l’expression d’un profond sentiment d’infériorité. Le jeune Sarkozy ne se présentait-il pas « aux parents de ses amis d'école » avec les mots « Je suis le nul de la famille » https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/10/31/25001-20161031ARTFIG00100-cass-toi-pov-con-une-formule-qui-remonte-a-l-enfance-de-sarkozy.php

5) Le Project Syndicate que M. Kellner va peut-être accuser prochainement de « relayer la propagande du PCC » à cause de l’article de Stephen S. Roach et Weijian Shan, est « une organisation médiatique internationale » qui dispose « d'un réseau de 459 médias dans 155 pays. » (D’après la Wikipédia française) Elle est subventionnée par l'Open Society Foundation du milliardaire américain George Soros, de la Politiken Foundation danoise, de la ZEIT-Stiftung allemande et de la Bill and Melinda Gates Foundation. Des éditoriaux périodiques sont publiés par des « auteurs éminents » tels que Shinzo Abe, Francis Fukuyama, Bill et Melinda Gates, Christine Lagarde, Juan Manuel Santos, George Soros. Des personnalités comme Joseph S. Nye, Carl Bildt, Joschka Fischer, Ana Palacio, Chris Patten, Javier Solana, Guy Verhofstadt ou Bernard-Henri Levy, e. a., ont écrit des articles pour le Project Syndicate. (Selon : https://en.wikipedia.org/wiki/Project_Syndicate?oldid=896178364 )

6), 7), 8) et 9) Notre mise en évidence

10) Voir, au sujet des mensonges d’État américains, cette confession de Mike Pompeo, ancien chef de la CIA : https://www.msn.com/en-us/health/medical/mike-pompeo-says-we-lied-we-cheated-we-stole-in-cia/vi-AAEKX7U ou https://www.filmsforaction.org/watch/excia-director-pompeo-we-lied-we-cheated-we-stole/