Football, nationalisme et double langage
par André Lacroix, le 8 juin 2018
Comme annoncé dans notre article du 2 octobre 2017, se tient actuellement à Londres, organisée par la ConIFA (Confédération des fédérations de football indépendantes), une « Coupe du monde » regroupant des équipes issues de minorités, d’exilés ou d’autonomistes. Pour la petite histoire, l’équipe des exilés du Tibet a perdu, 3-0, son premier match, contre l’Abkhasie. L’essentiel n’est pas là.
Ces partisans du « marxiste en robe de moine » qui exècrent Marx et le marxisme
par Albert Ettinger, le 24 mai 2018
Quand le 5 mai, la ville allemande de Trèves dévoila une statue de Karl Marx, l’AFD (le parti d’extrême-droite allemand) et la secte Falun Gong protestaient contre l’honneur fait au « père des dictatures communistes ». Des militants de la mouvance « Free Tibet » n’hésitaient pas à se joindre à eux, montrant ainsi ce qu’ils pensent eux-mêmes de la déclaration du dalaï-lama qui s’est autoproclamé « marxiste en robe bouddhiste ». (1)
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André Comte-Sponville et le dalaï-lama
par André Lacroix, le 10 mai 2018
Dans Le Soir du vendredi 4 mai 2018, paraissait une excellente interview faite par le journaliste William Bourton du philosophe André Comte-Sponville sous le titre « Il faut protéger la laïcité comme la prunelle de nos yeux » (1). Il s’agit d’un remarquable plaidoyer en faveur d’ « une civilisation commune, qui nous permette de vivre ensemble, quelle que soit la religion ou l’irréligion des uns et des autres. »
On aimerait être d’accord à 100% avec les réflexions de cet intellectuel qui se définit comme « un athée non dogmatique et fidèle ». Il est toutefois un passage qui mérite une analyse critique : « Le dalaï-lama, dit Comte-Sponville, m’importe au moins autant que le pape François ‒ et Nelson Mandela, beaucoup plus que Donald Trump. Quel démocrate, dans nos pays, qui ne se sente plus proche d’un démocrate musulman que d’un fasciste judéo-chrétien ? (2) »
Bernard Maréchal, TIBET Combat pour la vérité,contre la désinformation, 3ème partie : expériences partagées
André Lacroix, le 5 février 2018
Ayant eu, comme Bernard Maréchal, la chance de voyager en Chine loin des sentiers battus, il n’est pas étonnant que certaines de ses observations aient ravivé en moi quelques souvenirs. Le lecteur voudra bien dépasser le caractère anecdotique de certains rapprochements pour y découvrir quelques facettes de la réalité tibétaine.
Bernard Maréchal, TIBET Combat pour la vérité, contre la désinformation, 2ème partie : réflexions personnelles
André Lacroix, le 29 janvier 2018
Le livre de Bernard Maréchal est tellement riche dans sa concision qu’il mérite bien quelques prolongements. Après un compte rendu général (voir 1ère partie), j’aimerais m’attarder sur quatre points qui ont, plus que d’autres, attiré mon attention.
Bernard Maréchal, TIBET Combat pour la vérité, contre la désinformation,1ère partie : présentation générale
André Lacroix, le 15 janvier 2018
Bernard Maréchal, après 35 années passées au service de l’État français, s’est consacré à la Chine comme consultant indépendant. Il est titulaire d’un diplôme universitaire de langue chinoise.
En 2012, il publie aux éditions Golias Le grand jeu sino-américain, une analyse subtile de la confrontation entre les deux Grands après l’effondrement de l’URSS en 1991 et l’entrée de la Chine à l’OMC en 2001, sur fond de marginalisation de l’Europe.
En 2017, il publie aux éditions « Le Livre Actualité » cet essai sur le Tibet, fruit de 25 voyages et séjours en Chine, dont quatre en pays tibétain, et résultat de la lecture de 470 ouvrages sur la Chine, dont 120 sur le Tibet.
Libé = porte-voix de Dharamsala ?
par André Lacroix, le 6 décembre 2017
Sous le titre Le monde devrait s’inquiéter des atteintes à l’environnement au Tibet, on trouvera sur le site de Libé du 29/11/2017 une interview par Laurence Defranoux de Dolma Tsering, députée du « Parlement tibétain en exil ». C’est le droit, bien sûr, d’un organe de presse d’interviewer n’importe qui ; mais ne serait-ce pas aussi son devoir de faire preuve d’un minimum d’esprit critique ?
Le dossier Tibet de GEO (n° 464) : reflet de la pensée unique
par André Lacroix, le 4 décembre 2017
On a le sentiment qu’une tentative louable a été faite, par le magazine GEO, de présenter au lecteur, sous la plume de journalistes ayant pignon sur rue, un aperçu de la réalité du Tibet qui n’omette aucun sujet : histoire, géographie, société, religion, politique, culture, etc., le tout agrémenté, comme c’est la coutume dans ce genre de publication, de superbes photos, certaines s’étalant sur deux pages. Mais, si l’on fait preuve d’un peu de sens critique, on constate que l’idéologie sous-jacente aux textes reflète assez fidèlement les préjugés largement répandus en France, où la « question tibétaine » est souvent lue à travers le prisme déformant des exilés.
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Le Tibet vu et revu par GEO, 5e et dernière partie : un certain regard sur la culture
par André Lacroix, le 2 décembre 2017
Le dossier-Tibet du n° 464 de GEO se termine par deux articles offrant moins de prise à la critique que les précédents. Il s’agit d’un reportage d’Edward Wong sur les imprimeurs de textes sacrés et d’une présentation par Jules Prévost de quelques peintres tibétains contemporains.
Le Tibet vu et revu par GEO, 4e partie : douteuse polarisation sur le Troisième Pôle
par André Lacroix, le 28 novembre 2017
Au Tibet, « les températures augmentent de 0,4° C par décennie », peut-on lire dans le premier sous-titre en gros caractères rouges de l’article de Pierre Haski, pp. 61 à 66 du n° 464 d’octobre 2017 du magazine GEO. Il s’agit là d’un constat malheureusement incontestable. Ce qui, en revanche, est malheureusement contestable, c’est la suspicion, pour ne pas dire la condamnation, par l’auteur de la politique mise en œuvre par la Chine pour freiner cet emballement fatal.
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Le Tibet vu et revu par GEO, 3e partie : les charmes trompeurs d’une carte géographique
par André Lacroix, le 19 novembre 2017
Pour compléter son long article (pp. 38-50), Jean-Christophe Servant gratifie ses lecteurs d’une magnifique carte géographique aux couleurs pastel (réalisée par Léonie Schlosser), reproduite sur deux pages sous le titre « À l’Ouest, toujours du nouveau ». En analysant cette carte et les commentaires qui l’accompagnent, on doit bien constater que l’infographie et l’esthétique sont ici mises au service de la désinformation.
Le Tibet vu et revu par GEO, 2ème partie : une apparence d’impartialité
par André Lacroix, le 16 novembre 2017
D’entrée de jeu, le ton est donné : sous une apparence d’impartialité (« côté pile » et « côté face »), Jean-Christophe Servant se livre, entre les pages 38 et 50 illustrées par dix photos, à un long réquisitoire contre la politique menée par la Chine dans la Région autonome du Tibet (RAT) et sa capitale Lhassa.
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Le Tibet vu et revu par GEO, 1ère partie : de curieuses complaisances
par André Lacroix, le 8 novembre 2017
Dans son N° 464 d’octobre 2017, le magazine GEO propose un vaste dossier consacré au Tibet sous le titre « Le Tibet au tournant de son histoire » ...
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« Le goût du Tibet », le dégoût d’une certaine tibétologie
par André Lacroix, le 27 octobre 2017
Édité en 2017 par le Mercure de France, vient d’être mis sur le marché un livre de petit format (10 cm X 16 cm), de moins de 100 pages, intitulé « Le goût du Tibet », sous-titré « Les grands écrivains racontent le Pays des Neiges ». Il est vendu au prix de 3,90 € comme supplément au N° 464 de la revue GEO d’octobre 2017.
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Une analyse critique du livre de Sabine Verhest - "TIBET Histoires du Toit du Monde" (éd. Nevicata, 2012)
par André Lacroix, le 25 octobre 2013 (revu le 11 octobre 2017)
PREMIÈRE IMPRESSION
De très belles photos réalisées par l’auteure elle-même, photographe de formation ; un style très clair, comme il convient à une journaliste : Sabine Verhest travaille à La Libre Belgique depuis 1995 ; une mise en page aérée et un format carré très séduisant. Bref, un très beau livre. Pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds au Tibet, c’est une excellente invitation au voyage. Pour ceux qui, comme moi, ont eu le bonheur de s’y rendre à trois reprises, c’est l’occasion de raviver le souvenir de paysages grandioses à l’air raréfié, de monastères colorés étincelant sous le soleil, et surtout de gens accueillants et souriants malgré la rudesse du climat. Il est d’ailleurs impossible, quand on s’est rendu sur le Haut Plateau, de ne pas partager l’empathie avec le peuple tibétain, dont fait preuve Sabine Verhest.
Foot et fantasmes
par André Lacroix, le 2 octobre 2017
Faisant écho à la dépêche de Dharamsala du 1er septembre 2017, le site France-Tibet du 15 septembre 2017 nous apprend que « l’équipe nationale des exilés tibétains » va jouer dans la Coupe du Monde de Football 2018 organisée par la ConIFA (Confédération des associations de football indépendantes).
Comment un reportage fait du Tibet « un pays occupé »
par Albert Ettinger, le 17 avril 2017
Le lundi, 13 mars, dans le cadre de l'émission « coup de cœur du bourlingueur », La Trois (RTBF) a diffusé un bref « documentaire » sur un voyage à Lhassa. (1) Dès les premiers mots qui accompagnent les images, on plonge non seulement dans l’approximatif, mais aussi dans les clichés et les idées reçues. Le caractère extrêmement biaisé est évident pour quiconque connaît un peu la question. Mais ce n’est pas là le public que l’on entend viser…
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Les présupposés antichinois d’un colloque universitaire
André Lacroix, le 21 mars 2017
Le vendredi 24 février s’est tenu à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) un intéressant colloque intitulé « Par-delà le religieux et le politique : théâtre et littérature au Tibet aujourd’hui ».
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Qu'en est-il du « Tibet par-delà le religieux et le politique » ?
par Elisabeth Martens, le 7 mars 2017
Les deux adjectifs « politique » et « religieux » qui cadrent à merveille avec l'ancien Tibet et qui, ici, prétendaient rendre au Tibet une certaine neutralité m'ont rendue curieuse quant au contenu de cette « journée Tibet » organisée par l'ULB (1). Ce défi allait-il être relevé ? Car comment parler du Tibet sans aborder les volets politique et religieux ? La littérature et le théâtre eux-mêmes (qui faisaient l'objet du jour)ne s'épanouissent-ils pas à partir du terreau politique et religieux ?
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Pourquoi la question tibétaine continue à nous motiver
par Elisabeth Martens, le 16 février 2017
Le magazine « Un jour dans l’histoire » du 15 février 2017, sur la Première, était consacré aux origines du bouddhisme. Laurent Dehossay s’y entretenait avec Pierre Bonneels, doctorant en philo et lettres à l'ULB et licencié en bouddhologie à l'université de Bukkyo à Kyoto.
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