L’ « indépendance » du Tibet en 1913 : ce que nous enseigne la crise catalane

par Albert Ettinger, le 12 novembre 2017

Les réactions internationales à la récente déclaration d’indépendance de la Catalogne sont sans équivoque : aucun État ne la reconnaît, et le monde entier (ou presque) la considère comme étant illégale et sans aucune valeur juridique. Vu les critères qu’on applique dans le cas de la Catalogne, que penser de la proclamation d’un Tibet « indépendant » en 1913 ? La position ambiguë de nos hommes et femmes politiques qui n’hésitent pas à accueillir le dalaï-lama comme le « chef spirituel et temporel du Tibet » est-elle due à une quelconque légitimité de la « proclamation d’indépendance » tibétaine ?

Quel rapport entre le dalaï-lama, un dissident chinois et le Hudson Institute?

par Albert Ettinger, le 9 mars 2017

Han Lianchao, qui vient de défendre le dalaï-lama sur les sites web The Tibet Post international et France-Tibet et qu’on nous présente comme un « dissident chinois » vivant aux États-Unis (1), est surtout un « Visiting Fellow » du Hudson Institute. Cet important « think tank conservateur » basé à Washington se consacre à promouvoir un « leadership international des USA fort et engagé. »

Le Dalaï-lama et Donald Trump, une alliance "grand format"

par Elisabeth Martens, le 30 janvier 2017

Le Dalaï-lama nous a fait savoir depuis New Delhi qu'il ne craint pas l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis (1). Il compte d'ailleurs sur ce dernier pour faire preuve de compassion et espère le voir collaborer avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pour que tout deux œuvrent ensemble pour la paix dans le monde...!

Le Centre Simon Wiesenthal et le dalaï-lama

André Lacroix 23 décembre 2016
  

Le 25 mars 2012, le Centre Simon Wiesenthal exigeait des excuses de la part de China Tibet Online et de Xinhua News Agency pour avoir osé un rapprochement entre le dalaï-lama et le nazisme.  Les sites incriminés avaient eu le tort, selon le Centre, d’accuser le dalaï-lama de soutenir une politique qui aurait entraîné l’expulsion de Chinois Han de territoires historiquement tibétains, une politique comparable à celle des nazis à l’égard des juifs.

Commentaire du livre Le Tibet est-il chinois ? , ouvrage collectif publié sous la direction d’Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille (1)

par Albert Ettinger, le 3 janvier 2016

Déjà la phrase interrogative que les auteurs ont choisie en tant que titre pose problème. Elle me paraît étrange et peu sensée. N'aurait-on pas dû au moins la mettre au passé ? « Le Tibet était-il jadis (avant 1950 p. ex.) chinois? » serait une question légitime. Sous sa présente forme, elle est ou bien purement rhétorique, ou bien franchement idiote, puisque l'appartenance du Tibet à la Chine, depuis plus de soixante-dix ans, est indéniable. Le gouvernement de Pékin n'y exerce-t-il pas son autorité et son contrôle effectif ? Cette appartenance est en plus reconnue officiellement par pratiquement tous les pays et gouvernements du monde. Car les États qui entretiennent des relations diplomatiques normales avec la Chine ont reconnu et reconnaissent de ce fait ses frontières et se sont engagés à respecter son intégrité territoriale.

Bhoutan bio et BNB

Elisabeth Martens, le 30 juillet 2015

Ce n'est plus un secret pour personne : au Bhoutan, le PNB est remplacé par le BNB. Le bouddhisme mesure tous les matins la température de ce « bonheur » planifié, tel que l'explique Sabine Verhest, envoyée spéciale au Bhoutan, dans son article du 21/07/2015 paru sur le site de « La Libre Belgique » : « La question du bonheur a surgi presque comme une boutade au Bhoutan. '''Le Bonheur national brut est plus important que le Produit national brut'', avait affirmé le tout jeune roi Jigme Singye Wangchuck en 1972. Ainsi, ce royal adolescent de 17 ans à peine expliquait en creux que, si le paradigme de développement du monde ne tenait pas compte de l’objectif suprême de chaque être humain, il fallait – et lui allait – en changer. A l’époque, le Bhoutan était encore isolé du monde et sa politique est restée relativement intuitive », écrit la journaliste.

Une réaction à l'ouvrage « Clichés tibétains : idées reçues sur le toit du monde » de Françoise Robin de l'INALCO

par Albert Ettinger, le 30 mars 2015

Il y a quelque temps, la tibétologue Françoise Robin, maître de conférences à l’INALCO, a publié un petit livre qui porte le titre « Clichés tibétains : idées reçues sur le toit du monde ». L’auteure a le mérite d’y redresser quelques-unes des idées erronées que le grand public peut avoir sur la réalité et l’histoire tibétaines. Ainsi, elle rappelle au lecteur que les exilés ne constituent que trois pour cent de tous les Tibétains, contre 97% qui vivent en Chine.

Je suis Charlie... moi non plus

par Elisabeth Martens, le 21 février 2015

Hélas, il a fallu cet événement tragique du 7 janvier 2015 à Paris pour que notre ministre de l’éducation conçoive l’urgence d’installer des cours de philosophies religieuses et laïques dès l’école primaire... plusieurs générations d’immigrés sont pourtant déjà venues enrichir notre modèle éducatif ! Des cours de philo à l’école, n’est-ce pas la moindre des choses dans un pays dit "civilisé", où chacun a le droit de s’exprimer librement ? Car "s’exprimer librement", n’est-ce pas en premier lieu avoir le droit de choisir son propre système de croyance, ou de non-croyance, et de pouvoir le manifester sans peur de se faire ridiculiser ou lyncher ? La foi religieuse ou l’adhésion athée touche à l’intimité de chacun et il est naturel que l’intimité s’exprime sous une forme extérieure.

Netanyahu et le dalaï-lama, à nouveau réunis

par André Lacroix, le 31 mai 2014

On se souvient que les funérailles de Nelson Mandela s’étaient déroulées en l’absence remarquée du premier ministre israélien et du 14e du dalaï-lama (voir sur ce site, rubrique Dalaï-lama, sous-rubrique Activités, 20/12/2013). Voilà que ces deux messieurs se trouvent à nouveau réunis, cette fois par leur réaction fort semblable à l’élection du nouveau premier ministre indien. Le 16 mai 2014, le nationaliste hindou Narendra Modi remportait les élections en Inde. Dès l’annonce de cette victoire, les premiers à l’en féliciter ont été Benjamin Netanyahu et … le dalaï-lama.

Les Verts et les Bruns

par Raymond Chabaud, le 21 février 2014

dans "L'oeil géopolitique"

Faut pas se tromper. A la tête de la plupart des organismes prétendant lutter pour les Tibétains, il y a des parlementaires verts, comme Noël Mamère, co-président du Groupe d’Etudes Parlementaires sur la Question du Tibet.

L'Union européenne doit-elle nommer un « Coordinateur Spécial pour les Affaires Tibétaines » ?

par André Lacroix, le 11 janvier 2014

Le 17 décembre 2013, le député d’Indre-et-Loire Jean-Patrick Gille présentait à l’Assemblée nationale une « proposition de résolution sur le Tibet », un ramassis de contre-vérités marqué par des préjugés anti-chinois, se terminant par le souhait que l’Union Européenne nomme un « Coordinateur Spécial Européen pour les Affaires Tibétaines ».

Lettre ouverte au président Bartolone quant à la non-question tibétaine

(cette lettre est également à lire sur « L’ŒIL GÉOPOLITIQUE » http://rchabaud.blogspot.be/)

par Raymond Chabaud, directeur de Asia-8-TV, le 1 janvier 2014

Lettre ouverte à 19 députés français cosignataires d’une proposition de résolution sur le Tibet

par André Lacroix, le 30 décembre 2013

La « proposition de résolution sur le Tibet » présentée à l'Assemblée nationale française a été cosignée par 19 députés, tous partis confondus.

Deux absences remarquées aux funérailles de Nelson Mandela, celle du dalaï-lama et celle du Premier ministre israélien

par André Lacroix, le 20 décembre 2013

Les funérailles de Nelson Mandela ont été marquées notamment par l’absence remarquée de deux personnalités, celle du Premier ministre israélien et celle du dalaï-lama. Benjamin Netanyahu a invoqué le coût du voyage en Afrique du Sud pour sécher les obsèques de Mandela. Quant au dalaï-lama, son porte-parole a déclaré : « logistically it’is impossible at this time ». Les raisons alléguées (économiques ou logistiques) ne sont évidemment que des prétextes.